Manifestation de soutien à Israël

De bon matin et par un froid polaire, plus de 1 000 personnes se sont réunies dimanche 15 janvier devant l’Ambassade d’Israël, pour soutenir l’Etat d’Israël alors qu’à quelques centaines de mètres se tenait la « Conférence de Paris pour la paix au Proche-Orient ».

A l’appel du CRIF, du Consistoire et du FSJU, de nombreuses personnalités sont venues dénoncer la conférence à laquelle 75 pays et organisations internationales étaient représentés pour rappeler la nécessité de soutenir la solution à deux états.

La manifestation s’est ouverte avec  le « Plaidoyer pour ma terre » d’Hubert Pagani, diffusé par hauts parleurs et très largement repris par la foule, laquelle arborait nombre de drapeaux et banderoles de soutien à Israël.

Francis Kalifat, Président du CRIF a commencé en rappelant que « nous sommes ici pour affirmer avec force notre solidarité absolue à l’Etat d’Israël et notre attachement à sa capitale une et indivisible : Jérusalem […] C’est pour dire à Israël que nous sommes solidaires, pour dire aux 70 gouvernements que Jérusalem vit en nous et que jamais nous ne l’abandonnerons ». Le Président du CRIF a rappelé que « personne ne pourra imposer à l’Etat d’Israël un statut autre que celui qu’il s’est délibérément et démocratiquement choisi […] la paix ne pourra être l’aboutissement que de négociations directes ».

Ariel Goldmann, Président du FSJU a quant à lui qualifié la Conférence pour la Paix « d’imposture », arguant qu’il s’agissait d’un « simulacre de dialogue […] simulacre pour la paix […] simulacre historique ».

« Ce qui fera avancer la paix, c’est quand on dira aux Palestiniens qu’ils doivent arrêter la terreur, reconnaître l’Etat d’Israël comme un Etat Juif […] et Jérusalem comme sa capitale une et indivisible » a affirmé Joël Mergui, Président du Consistoire. Rappelant l’amour et l’attachement des Juifs à la terre sainte, il a aussi lancé un message à l’attention du gouvernement français : « nous demandons au gouvernement français dans les déclarations qui seront faites, qu’on ne donne pas un nouveau prétexte à une remontée de l’antisionisme et de l’antisémitisme ».

Lecture fut ensuite donnée d’une lettre de soutien rédigée la Présidente de l’amitié judéo-chrétienne, Jacqueline Cuche, à l’attention du peuple Juif et d’Israël.

Puis Pierre Lellouche, Meyer Habib et Claude Goasguen se sont succédés à la tribune pour dénoncer l’initiative diplomatique française, aussi bien pour la tenue de cette conférence que pour les votes de la France aux récentes résolutions de l’UNESCO concernant Israël.

Concluant les discours, l’Ambassadeur d’Israël en France, Aliza Bin Noun, a rappelé que « les conditions de la paix ne pouvaient être remplies tant que les assassins seront félicités et leurs familles rémunérées pour les actes de terrorisme ».

Les participants ont mis fin à la manifestation en entonnant les hymnes nationaux israélien et français.