Au 4è siècle avant l’ère vulgaire, Alexandre le Grand étend son empire sur de nombreux pays, dont la Judée. Lorsqu’il arrive au Temple de Jérusalem, il s’incline avec respect devant le Grand Prêtre. Ce geste surprend ses généraux, mais Alexandre se souvient d’un rêve : dans ce rêve, le Grand Prêtre lui avait promis le succès de ses conquêtes.
Des années plus tard, le roi Antiochus IV, ambitieux et fasciné par la culture grecque, prend le pouvoir. Il interdit les célébrations de la Brit Mila (Alliance de la Circoncision), de Roch_Hodech (Nouveau Mois), et du Chabbat. Il s’empare du Temple pour imposer ses lois et son culte.
Mais les Cohanim (prêtres) refusent de se soumettre.
Menés par Juda, fils du Grand-Prêtre, ils se lèvent contre l’oppresseur. Après de courageux combats, ils reprennent Jérusalem et purifient le Temple profané.
Quand vient le moment de rallumer la Ménorah, ils ne disposent que d’une seule petite fiole d’huile consacrée, à peine suffisante pour un jour.
Et pourtant, un miracle se produit : l’huile brûle huit jours, offrant le temps nécessaire pour préparer de l’huile nouvelle et consacrée.
Depuis ce jour, ce miracle et celui de la victoire sont célébrés chaque année pendant Hanouka. Allumer les bougies n’est pas seulement un rituel : c’est un souvenir du courage et de la détermination des Hasmonéens, qui ont choisi de défendre leur foi et leur identité face à l’oppression.
Tous les soirs, nous allumerons la Hanoukia à la tombée de la nuit. Les flammes doivent brûler au minimum 1/2 heure après la tombée de la nuit, sauf vendredi soir, 1h30 d’allumage minimum.








1. Baroukh ata Ado-naï élo-hénou mélekh ha-o’lam acher kiddéchanou bémitsvotav vetsivanou lehadlik nère (chèl) hanouka
Béni sois-Tu, Eternel notre D. Roi du monde, qui nous as sanctifiés par Ses commandements et qui nous a ordonné d’allumer la lumière de Hanouka.
2. Baroukh ata Ado-naï élo-hénou mélekh ha-o’lam chéassa nissim laavoténou bayamime hahème bazèmane hazé
Béni sois-Tu, Eternel notre D. Roi du monde, qui a fait des miracles pour nos ancêtres à leur époque en cette période de l’année.
3. Baroukh ata Ado-naï élo-hénou mélekh ha-o’lam chéheh’iyanou vékiyémanou véhiguianou lazèmane hazé.
Béni sois-Tu, Eternel notre D. Roi du monde, qui nous as fait subsister et permis d’arriver jusqu’à ce moment.