Place des Vosges : Grande fête de Pourim

Grande fête de Pourim

Yamin HaPourim –  « Jours des sorts », soirée du 23 février 2013

Cet événement, comme chaque année, a connu une affluence remarquable :

nous nous serions crus à Kippour en fin d’ après-midi, à tel point que certains ont dû rester debout – debout mais heureux !

Lecture par notre Grand Rabbin Olivier Kaufmann de la Meguilat Esther, interrompue comme il se doit, à l’évocation du nom de Haman, par des bruits divers et variés : crécelles, battements de pieds, etc.

On peut voir à quel point nos jeunes étaient attentifs, ne manquant jamais de « saluer » – si l’on peut dire ! le nom de ce Haman de sinistre mémoire.

A remarquer : les jeunes avec lesquels nous avons bavardé avant la lecture de la Meguila, connaissaient tous les noms : Assuérus, Vachti, Haman, Mordehai, Esther, et savaient ce qui est raconté à Pourim : le despotisme d’Assuérus, l’antisémitisme incarné par Haman, l’insoumission du Juif Mordehai, et puis Esther qui suscite l’émerveillement de tous par sa détermination, et son histoire exemplaire pour tous.

Chacun s’en souvient de génération en génération, c’était il y a 2463 ans !

Il y eut donc la lecture de la Meguila, les mishloah manot (cadeaux de colis alimentaires), les matanot laévyonim (dons aux pauvres), le mishte vesimha (grand festin).

Beaucoup sont venus costumés : des adultes, et la plupart des enfants. Le thème choisi cette année par notre rebetsen Déborah Kaufmann était : « les animaux de monde ».

Tous nos jeunes avaient redoublé d’efforts et d’ingéniosité : tigres, ours, toutes sortes d’animaux, et de maquillages artistiques réalisés sur les visages des enfants par leurs mamans, avec beaucoup de talent.

Dans la Salle des Fêtes eut lieu le festin – royal, vraiment !

Puis le concours de déguisements, animé par notre Grand Rabbin Olivier Kaufmann avec son talent habituel, les petits étant portés très haut par notre ami à tous David Rozenblat.

Ensuite un Jury s’est réuni pour noter et apprécier les déguisements des enfants ; pendant les délibérations des enfants ont chanté Adon Olam, avec un entrain merveilleux.

Oserai-je dire que le Premier Prix a été attribué à un « gorille », qui n’était autre que notre petit-fils Benjamin ? Bonheur, quand tu es là…

(le lendemain – miracle de Pourim, nous recevions des messages admiratifs sur Face Book pour toute la fête, notre « gorille » compris !)

Enfin : le lendemain dimanche, les jeunes et notre Grand Rabbin sont allés comme chaque année à l’hôpital Necker, pour lire la Meguila aux enfants malades, leur organiser une fête,  et leur offrir des cadeaux.

A l’an prochain, dans la joie et le bonheur !