Gala du Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme

Le 17 juin, plus de 450 invités se sont pressés au Gala du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA) pour soutenir l’action de celui qui alerte communautés juive et nationale des dangers encourus par les juifs de France depuis de longues années, parmi lesquels, le Grand Rabbin Gugenheim, le Président du Consistoire, Joël Mergui, le représentant du CRIF, Ariel Ammar, celui du FSJU, Monsieur Djebali, Marek Halter, Guy Millière, ainsi que les dirigeants de l’UPJF, Edouard Amiache et Claude Barouch, le Secrétaire général des CCJ, Albert Myara et de nombreuses  personnalités institutionnelles, diplomatiques  dont Tsvi Tal, Ministre plénipotentiaire de l’ambassade d’Israël en France .ainsi que le Directeur d’El Al Yoram Elgrabli. ou encore Joel Rubinfeld, Président de la Ligue Belge contre l’antisémitisme,  Richard Odier, Président du Centre Simon Wiesenthal.


Témoin exhaustif de la montée des violences verbales et physiques dont les juifs français sont la cible, le Président du BNVCA, Sammy Ghozlan, a bénéficié ce soir-là du soutien d’Alexandre Arcady et du Professeur Sydney Ohana parrains de cette soirée de prestige.

« Dès l’an 2000 les actes antisémites se sont multipliés », a expliqué Sammy Ghozlan. « Un enfant qui fait aujourd’hui sa bar-mistwa n’a pas connu autre chose que ce climat anti-juif et les conseils de prudence pour lui éviter le sort d’Ilan Halimi ou de Jonathan Sandler, assassinés avec ses deux enfants Arié et Gabriel et la petite Myriam Monsonégo », a-t-il poursuivi.

 

Sammy Ghozlan a constaté que les mesures prises par les pouvoirs publics de nature à protéger les sites, les personnes et les biens de la communauté juive n’étaient pas parvenues à éradiquer le phénomène. Face à l’apparition du danger djihadiste, il a préconisé des mesures radicales comme la déchéance de la nationalité de ces français qui ont des liens avec les organisations terroristes.

 

Dans son allocution, Alexandre Arcady a  déclaré avoir pris Sammy Ghozlan, Commissaire de Police, comme modèle pour  inspirer le héros de son film » K », joué par Patrick Bruel, avant d’évoquer sa déception de voir que son film » 24 jours » n’avait pas reçu l’accueil qu’il méritait des salles de cinéma en France. Sydney Ohana, a quant à lui, souligné dans son discours son rôle humanitaire notamment dans le soins apportés à des palestiniens et mis en garde contre le danger de la montée de l’extrême droite.

 

Leur succédant à la tribune,  le Président Joël Mergui a exprimé pour la première fois son pessimisme sur l’avenir des juifs en France, tout en insistant sur la nécessité de mener ce combat contre nos adversaires.