Elie Botbol nous a quittés… mais sa voix restera en nous, par Elie Korchia

Il est difficile de parler d’Elie Botbol (zal) au passé et son décès, survenu dimanche dernier à Jérusalem, a plongé dans la tristesse tous ceux qui avaient eu le plaisir de le rencontrer et de le côtoyer.

Pour ma part, j’ai eu le bonheur et l’honneur de le fréquenter au cours de ces 10 dernières années, au sein de la belle communauté de Boulogne que nous fréquentions tous les deux et dont il a été un remarquable vice-président. Comme l’a rappelé notre ami Robert Ejnès à l’annonce de son décès, les souvenirs se bousculent en pensant à tous les moments passés avec Elie, que ce soit au travers des concerts des Chevatim, des cours de Torah qu’il nous dispensait avec brio ou encore des offices qu’il nous prodiguait au cours du chabbat ou des jours de fêtes, grâce à sa voix forte et chaleureuse.

Je n’oublierai pas ses enseignements du Rav Kook, qui resteront gravés en moi, tout comme son amour du peuple juif et de la terre d’Israël, qu’il savait transmettre avec ferveur et émotion.

Il y a tout juste un an, le dimanche 17 septembre 2017, nous avions fêté à la fois les 40 ans des Chevatim et son départ en Israël. Nous étions plus de 300 personnes à venir lui dire notre amitié et notre affection, à le remercier pour tout ce qu’il avait apporté à la communauté juive de France en général et à celle de Boulogne en particulier.

Nous garderons ainsi toujours en mémoire les mélodies et les chansons qu’il nous a offertes au cours de toutes ces années et nous prions pour que l’immense mérite de ses actions puisse rejaillir sur l’ensemble de sa famille.

Ecouter l’hommage d’Elisabeth Steiner