Le Dimanche 17 mars 2013, le Grand Rabbin de Paris Michel Gugenheim, invité par le Président Monsieur Alain Allouche et le Rabbin Acher Azoulay de la communauté juive de Gonesse, a donné une conférence sur le thème de la préparation de Pessah.
Le Président a, en introduction, rendu un hommage appuyé au Grand Rabbin de Paris puisque du temps où il était Directeur du SIF, il leur avait conseillé de choisir Monsieur Acher Azoulay comme Rabbin de leur Communauté.
La conférence se déroula en deux temps :
Le Grand Rabbin de Paris a développé les différents éléments de réflexion qui permettent de se préparer moralement et spirituellement à la fête de Pessah.
Il cita un commentaire de Rachi qui met l’accent sur l’importance qu’accorde la Thora au fait que D.ieu fit sortir le peuple Juif d’Egypte au printemps.
Pourquoi cette libération a-t-elle eu lieu au printemps ?
Rachi répond que, faire sortir d’Egypte les enfants d’Israël en hiver ou en été, les incommoderait par le froid ou par une chaleur excessive, d’où le choix printanier où il fait un temps tempéré, ni trop froid ni trop chaud.
Préciser la saison semble à première vue tellement accessoire au regard de l’ensemble des miracles dont ont bénéficié les enfants d’Israël, alors pourquoi y mettre un tel accent ?
De plus ,après 210 ans d’esclavage et de privation de liberté, ce que souhaitait par-dessus tout le peuple d’Israël, c’était de partir d’Egypte! de quitter sa servile condition! Immédiatement, sans attendre !
Dans l’atmosphère de joie consécutive à la liberté retrouvée, peu leur importait la météo !
Le Grand Rabbin de Paris a répondu de la façon suivante : l’action divine en libérant les enfants d’Israël, pouvait être interprétée comme relevant de la miséricorde et de la pitié et ce serait donc à ce titre que D.ieu les aurait libérés d’Egypte.
En faisant le choix du printemps c’est-à-dire de la bonne saison où il fait bon vivre, D.ieu a démontré à Israël que « sa sortie » était aussi un véritable acte d’amour.
Le Saint béni soit-il, prend soin de son peuple, avec affection, attention et délicatesse.
Dans un second temps, l’assistance a pu poser toutes sortes de questions halakhiques au Grand Rabbin de Paris relatives à la fête de Pessah auxquelles il répondit avec brio.