BHL à la synagogue

BHL : un sigle qui résonne comme une image de marque, marque de fabrique d’une philosophie engagée, engagée comme la figure de l’intellectuel juif français, fier de son appartenance au peuple du Livre et des livres.

Bernard-Henri Levy sera l’invité de la Synagogue de Nazareth

samedi 12 mars

à 20h30

J’aurai le plaisir de le recevoir en plein cœur d’un long parcours au travers de « l’Esprit du Judaïsme » son dernier livre, en pleine traversée des synagogues françaises.

Sa démarche d’appréhension et d’analyse des maux de notre siècle, sa notoriété d’esprit-libre, Bernard-Henri Levy a choisi de les mettre cette fois, au service de l’esprit du Judaïsme au moment où, rattrapée par les ombres de l’Histoire, notre communauté est à la croisée des destins et cherche en elle les moyens de son Alya intérieure, comme on entre en résistance.

Je ne doute pas que vous ressentiez, comme moi, la richesse et l’ouverture que représente cette rencontre porteuse d’espoirs autant que de questions, de remises en chantier autant que de chemins de traverse.

Ce sera pour nous l’occasion d’un échange fructueux et fraternel avec un Juif laïc tel qu’il se définit lui-même qui a compris, de sa rencontre avec le Talmud, qu’il y avait là : « tout l’appareillage mental nécessaire à qui souhaitait refermer la parenthèse de l’athéisme philosophique et politique sans céder aux sombres prestiges du retour de la magie … (mais aussi) la réponse à tant de questions que (son) travail théorique avait laissées en suspens et un viatique pour l’aventure politique et humaine. »

Sa nouvelle approche du Judaïsme n’est-elle pas un encouragement pour toutes celles et ceux qui souhaitent retrouver le chemin de nos traditions ?

La première lettre du sigle BHL dit le commencement (Béréchit), la seconde est au coeur de sa démarche et parcourt son identité au service du nom imprononçable (Hachem) et la dernière est aussi la dernière de la Torah (Israël). Ces trois lettres Beth, Hé, Lamed, au delà d’un sigle ou d’un nom ne sont-elles pas ce qui – au-delà de nos différences de parcours et de chemins personnels –, est l’essentiel de ce qui nous unit tous dans l’esprit ou la tradition du Judaïsme ?

Samedi 12 mars à 20h30, soyez les bienvenus à la synagogue de Nazareth qui fut le premier siège de notre institution, là où le Judaïsme consistorial a commencé, le temps d’une rencontre avec un « autre de nous-même » sur le sujet brûlant de « La France et les Juifs » et l’actualité plusieurs fois millénaire d’Israël.

Joël Mergui