La Synagogue du Kremlin-Bicêtre
La communauté s’est constituée en 1965 avec l’acquisition d’un pavillon (qui abritait une ancienne forge) avec l’aide effective du Consistoire de Paris et sous l’impulsion du rabbin Paul Roitman.
L’équipe de fondateurs était constituée principalement des familles ALLOUCHE, AMAR, ATLANI, BAKOUCHE, CHEMOUNI, COHEN, GUEZ, HALIMI, LELOUCHE, LOUVIERE, MAREK, MYARA, SARFATI, TOUITOU….
Après une première année de balbutiements, où les fidèles se retrouvaient dans un appartement de la famille GUEZ, puis dans le pavillon de la famille MYARA (les offices de Kipour étant accueils dans une salle de l’église de la ville, une équipe de jeunes volontaires, dirigée par le très efficace et dévoué Claude GUEZ et l’animateur jeunesse Daniel HALIMI va entreprendre une première phase de construction pour transformer la vieille bâtisse d’antan en un oratoire de taille modeste mais parfaitement fonctionnel.
Dès 1982, au terme d’une second chantier d’agrandissement dirigé par l’architecte local Jacky Sarfaty, la synagogue devient un centre plus vaste avec plus de 150 places assises et des salles pour les cours de Talmud Torah et d’hébreu, rayonnant à l’époque sur près de 400 familles.
Face au nombre croissant des fidèles, et grâce à la mise à disposition d’un terrain municipal attenant à la synagogue, et un legs de la famille Weniger, un 3ème chantier d’agrandissement démarre en 1987, conçu par le binôme Albert Myara / Jacky Sarfaty, va permettre le triplement de la surface des anciens locaux pour aboutir à la Maison communautaire que l’on connaît aujourd’hui avec notamment un grand espace synagogal hommes et femmes de plus de 250 places assises, plusieurs classes, ainsi qu’une salle de réception en sous-sol (avec cuisine) permettant d’accueillir jusqu’à 200 convives.pour des fêtes communautaires ou familiales.
Les murs, aussi grands soient-ils, n’étant qu’un simple contenant utilitaire, c’est la vitalité de la vie religieuse, culturelle et éducative instaurée dans cette nouvelle Maison communautaire inaugurée en janvier 2010 qui justifiera après coup le pari sur l’avenir lancé et relayé par les générations successives de bâtisseurs qui ont cru dans l’avenir d’une vie juive au Kremlin-Bicêtre qui a permis non seulement de maintenir et développer la flamme identitaire du judaïsme dans cette proche banlieue parisienne, mais a servi également de tremplin à d’innombrables familles qui ont fait leur Aliya et redémarré une nouvelle vie en Israël.