21 septembre 2010   Si vous ne visualisez pas correctement cette page cliquez ici
 
 
 
     
 
 
 
 
 
 

Parfum de tichri

Nombre de traditions et de symboliques juives rappellent combien le judaïsme a toujours prôné l’ouverture et le respect de tous les juifs, y compris de ceux qui y restent si peu que ce soit attachés.

On sait par exemple que la solennité de Kippour ne peut débuter qu’après le rappel que la prière doit accueillir aussi les juifs les plus éloignés du judaïsme, ceux qui ne pratiquent pas et que l’on appelle parfois juifs de Kippour.

Par ailleurs, chacun connaît la signification symbolique attribuée aux quatre espèces que nous utiliserons, à la synagogue, à Soukot (loulav, etrog, arava, hadas). Cela va du fruit le plus parfumé à celui qui ne dégage pas la moindre odeur et cela représente, rassemblées et unies indissolublement, les différentes catégories de juifs, du plus engagé à celui qui l’est le moins. Et l’on ajoute qu’il suffit qu’une seule catégorie manque dans le bouquet pour que le rituel soit considéré comme nul.

On se souvient également que pour réaliser l’encens indispensable jadis au service du Temple à Jérusalem, 11 parfums étaient nécessaires dont l’un indissociable avait une senteur plutôt discordante.

Enfin, la traditionnelle veillée du Seder de Pessah réunit les 4 enfants dont celui qui est dénommé le racha, tient un rôle de révolté.

A travers ces différents exemples - fondamentaux dans notre tradition - on observe que ceux de nos frères qui sont les plus lointains sont constamment associés à la réussite de la prière, du rite religieux, de la fête et singulièrement de la transmission.

C’est là, à mon sens, la plus belle leçon d’unité qui nous est enseignée.

Cependant, dans tous ces exemples, l’unité de lieu apparaît comme essentielle : prier dans la même synagogue à Kippour avec un rabbin garant de nos traditions ou être réunis dans la même maison au Seder en mangeant cacher aux côtés du sage.

Dans un cas comme dans l’autre, malgré les clivages et les différences de sensibilités, le contact est maintenu entre les uns et les autres. Un des textes du rituel de kippour insiste justement sur le fait que tant que subsiste un lien au judaïsme, fût-il le plus fragile, l’espérance est permise.

Le véritable problème est posé par celui qui s’écarte volontairement ou inconsciemment, celui qui ne côtoie plus l’érudit, le pratiquant ou le sage. Soit parce qu’il a voulu créer un autre système de valeurs, soit encore parce qu’il s’est détaché de sa communauté d’origine.

J’ai une profonde conscience de ce que notre tradition ne s’est jamais trompée : quel que soit le degré d’engagement d’un juif, dès lors qu’il demeure en contact avec la rigueur et le savoir, son avenir juif et l’avenir juif de ses enfants est possible.

Le défi que nous devons les uns et les autres relever aujourd’hui – et qui est celui de notre génération - n’est il pas d’atteindre ceux des nôtres qui, volontairement ou pas, se sont éloignés des lieux de transmission du judaïsme ?

 
Joël MERGUI
Paru dans le journal Actualité Juive du 21 septembre 2010  
 
     
     
 
 

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Cinq jours après Kippour commence la fête de Soukot (fête des Cabanes). Par elles, nous nous rappelons la protection divine lors de la traversée du désert, durant quarante ans.

Nous ne récitons plus les supplications (tahanounim) du lendemain de Kippour jusqu’à la fin de Tichri, car nous entrons dans la joie de Soukot. (Selon la Kabbale nous passons de la midat hadin à la midat hahessed vérahamim).

Si l’on a décidé de construire une soukah dans son jardin, on demandera l’avis de son rabbin, car certaines pratiques pourraient, par ignorance, rendre la soukah pessoula, non conforme à la halakha (loi juive).

On s’efforcera de prendre tous ses repas dans la soukah, et les deux premiers soirs, on y récitera le kidouch. Si pour des raisons professionnelles (ou autres) cela n’était pas possible, on prendra des collations sans pain. Il est bon d’embellir les mitsvot (hidour), en construisant une belle soukah et en achetant un loulav beau et conforme à la halakha. Car l’esthétique (Yafet) doit résider dans la tente de Sem, et aussi pour accomplir le verset « c’est mon D., je veux L’embellir » (c’est-à-dire en accomplissant de belles mitsvot).

A soukot, nous réunissons quatre espèces :

le etrog
(cédrat)
le hadas
(myrte)
le loulav
(palmier)
la aravah
(saule)

Il nous est ordonné de prendre en main ces quatre végétaux et de les utiliser pour nous réjouir devant D. chaque jour de la fête (sauf le chabbat), c'est à dire de les agiter dans les quatre directions et vers le haut et le bas, en symbole de l'omniprésence de D.

Les quatre espèces représentent les quatre caractères de l'ensemble des membres du Peuple d’ Israël :
-
le palmier, sans parfum mais aux fruits savoureux
- le myrte, odorant mais sans fruit
- le saule, sans odeur ni fruit
- le cédrat, fruit savoureux au parfum délicieux
où les fruits symbolisent l'étude de la Torah, dont le goût est comparable à celui du miel, et le parfum fait allusion à l'observance des mitsvot, dont l'odeur est agréable à l'Eternel. Nous réunissons ensemble ces quatre espèces dans un élan de solidarité et d'unité complète du Peuple d'Israël pour déclarer notre attachement à D.

On agite le loulav durant tous les jours de Soukot, sauf le Chabbat. Le Hallel complet est récité chaque jour, même à Chemini Atséret et Sim'hat Torah.

Hochaana Rabba (grande délivrance). Le 5ème jour de 'hol Hamoèd se nomme Hochaana Rabba et conclut le temps de Kippour. Durant la nuit du 28 au 29 septembre, nous restons éveillés toute la nuit en lisant le tikoun approprié. A l’office du matin on agite pour la dernière fois le loulav en faisant les hakafot.

 
   
     
 
 

Des repas sous la Soukah

sont organisés dans les synagogues

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Cocktail en l'honneur de l’Ambassadeur d'Israël à Paris, S.E. M.Daniel Shek

Le Grand Rabbin de France Gilles Bernheim, Le Grand Rabbin de Paris David Messas et le Président Joël Mergui ont pris part au cocktail donné en l'honneur de S.E. M. l’Ambassadeur Daniel Shek le 20 Septembre, à l’occasion de la fin de sa mission en France. De nombreuses personnalités ont tenu à être présentes à cette cérémonie, organisée par le F.S.J.U. et l’A.U.J.F.

 
  © Photo Alain Azria  
 

 

 
     
 
 
     
 
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