28 novembre 2009  
 

Israël : Un sondage surprenant

Il arrive parfois que des sondages, au lieu de corroborer des idées convenues ou établies, parviennent, au contraire, à les réduire à néant. C’est ce qui vient de se passer avec l’enquête d’opinion que vient de réaliser, en Israël, une importante institution sous la direction du professeur Joël Cohen. Cet universitaire a voulu savoir si les milieux religieux avaient raison de considérer que les journalistes qui ont pour mission d’informer les citoyens israéliens sont, ainsi qu’on le prétend souvent, dans leur grande majorité « des mécréants » ou, pire encore, des militants anti-religieux. Il a donc procédé à un sondage auprès de 240 professionnels de la presse et les résultats ont véritablement frappé de stupeur les citoyens tant ils sont inattendus et surprenants.

Il a ainsi été établi que 60 % des journalistes israéliens croient en l’existence de Dieu ; 43 % d’entre eux croient que les juifs sont le peuple élu. 57 % d’entre eux jeûnent à Kippour et 32 % ne consomment pas du lait après de la viande. 41 % des journalistes interrogés affirment que, pour eux, la Torah et les mitsvot ont une origine divine. Par ailleurs, 95 % d’entre eux observent en famille le séder de Pessah.

Comment expliquer alors qu’il y ait, depuis des années, une telle incompréhension entre les milieux religieux et traditionnels dans le pays et les responsables des media, au point que ceux-ci ont toujours été considérés comme résolument anti-religieux ? A cette question, le responsable de l’enquête répond qu’il est regrettable que les rabbins ne connaissent pas le fonctionnement du monde de l’information.

C’est en tout cas pour faciliter le nécessaire dialogue entre le monde religieux et celui des responsables de l’information que vient de s’ouvrir, à Tel Aviv, un « Bet Hamidrach » spécial pour les journalistes et les gens de medias israéliens.

Une initiative qu’il faut saluer : tout ce qui peut rapprocher juifs religieux et juifs laïques doit être encouragé.

En Israël comme en diaspora !

 

Joël Mergui

Président

 

 
 
  Elections consistoriales : 29 novembre 2009  
 

 

N'oubliez pas de voter ce dimanche dans votre bureau de vote pour les élections du consistoire de Paris.

Lisez attentivement les consignes de vote et munissez-vous des documents requis.

 
       
 
 

Un chabbat avec la Haz'ac du Sud-Ouest

La Haz'ac a désormais une antenne dans le sud-ouest.

Une petite équipe de jeunes, encadrés par M. Eric Haziza, a passé un chabbat plein, à l'instar des 12 équipes parisiennes, dans la Communauté de La Rochelle. Le Consistoire central remercie le président du Consistoire régional, M. Erick Aouizerate, pour cette initiative.

Le prochain rendez-vous est déjà pris pour le mois de février à La Rochelle. Nous parions que les autres petites communautés de la région voudront partager cette expérience.

 
 
 
:: Nouvelles d'Israël
 
 
Israël au 4ème rang mondial des publications scientifiques
 

Israël classé au 4ème rang mondial pour ses publications d’articles scientifiques selon les renseignements rassemblés par le Haut Conseil de l’Education.

 
 

Les données, datant de 2005, placent Israël derrière la Suisse, la Suède et le Danemark en termes de nombre de publications scientifiques par million d’habitants.

Le rapport a été communiqué lors d’une conférence à l’Université Bar Ilan le 16 novembre dernier.
En 2005, les scientifiques israéliens ont publié 6309 articles dans des journaux scientifiques étrangers devant la Finlande, les Pays-Bas et le Canada. Les Etats-Unis occupent la 12ème place et l’Allemagne la 15ème.

0.89 % des articles scientifiques publiés en 2005 ont été écrits par des scientifiques israéliens. En 1997, 1.83% des articles mondiaux l’étaient par des Israéliens.

Le scientifique le plus productif et le plus cité est le Professeur Avraham Hershko du Technion, Prix Nobel de Chimie en 2004, selon le rapport. Il a publié 148 articles et fut cité plus de 16000 fois.

Le Docteur Meïr Zadok, directeur de l’Académie des Sciences et Humanités en Israël dit que “le succès scientifique d’Israël est dû aux critères stricts qui évaluent les scientifiques ici ».

« La compétition pour les postes monte en Israël et le processus de promotion est très rigoureux, donc les personnes publient beaucoup pour réussir », dit il. « De plus, il y a des traditions très fortes de qualité dans l’académie israélienne. »
Le Comité de planification et de budgétisation du Haut Conseil de l’Education a mentionné que les nouveaux centres de recherche du monde entier sont intimidés par la position des universités israéliennes.

(Haaretz)

 
   
 
Une première : un bédouin, membre d’un Kibboutz
 
 
Roni Ouvad, un bédouin âgé de 33 ans, rêvait depuis quelques années d’entrer dans un Kibboutz. Son rêve est devenu réalité, il y a quelques semaines, lorsque les membres du Kibboutz Ein HaShofet près de Meggido ont accepté sa candidature ainsi que celle de sa femme Katia à près de 90% des voix.
 
100 ans après la création du premier Kibboutz, Roni devient ainsi le premier arabe de l’histoire à devenir membre à part entière de ce qui est devenu l’un des symboles du sionisme par excellence.

Né dans un village Bédouin de la vallée d’Izréel, Roni a reçu une éducation traditionnelle. Malgré l’opposition ferme de ses parents, il décide de faire son service militaire dans Tsahal (non obligatoire pour les Arabes israéliens) et entre alors en contact avec le Kibboutz Ein HaShofet.

"Déjà très jeune, j’étais actif dans le Mouvement de Jeunesse Ouvrière et Etudiante et j’ai connu des jeunes de mon âge des Kibboutz de la vallée d’Izréel. Je me suis senti très proche d’eux. L’ouverture des membres des Kibboutz m’a tout de suite attiré et j’ai commencé à désirer vivre avec eux. Je ne suis pas un musulman pratiquant mais je célèbre les fêtes juives. Le soir de Pessah, je suis à table avec mes amis et nous fêtons la sortie d’Egypte. "

Selon la procédure du Kibboutz, après un an de travail au Kibboutz, Roni est accepté pour une période de probation. "Avec les années, j’ai senti que c’était ma maison. Je me sens très israélien" explique-t-il.

C’est au Kibboutz qu’il va rencontrer sa femme Katia, une immigrante des pays de l’ex-URSS venue là pour étudier l’hébreu. Ensemble, ils vont peu à peu s’insérer dans la vie du Kibboutz. Ils aujourd’hui deux garçons âgés de deux et quatre ans.

Roni garde de très bonnes relations avec sa famille bien qu’il ait abandonné le mode de vie de son village. Cela n’a pas été très facile pour ses parents d’accepter qu’il ne se marie pas avec une fille bédouine. "Tant que je vais bien, ma famille est heureuse pour moi" conclut le nouveau membre du Kibboutz.


(Yediot Aharonot)

 
   
 
Le médecin indien s’installe en Israël pour honorer les émissaires du Chabad assassinés
 
 
Il y aura un an le 26 novembre que Rivki et Gabi Holtzberg ont été atrocement assassinés à Bombay en Inde. Depuis, de nombreux témoignages ont été publiés sur l’immense héritage et le formidable impact qu’ils ont eu sur les milliers de Juifs qui ont transité par leur foyer Loubavitch.
 
 

Mais, l’une des histoires les plus grandioses à leur sujet ne porte pas sur l’impact qu’ils ont pu avoir dans la vie de voyageurs Juifs américains ou de jeunes baroudeurs israéliens en Asie mais plutôt sur un hindou, le docteur indien Hagirat Prasad.

Il y a encore un an, le docteur Prasad était le directeur de la médecine d’urgence au prestigieux hôpital britannique Kennedy de Bombay. Marié et père de 3 enfants, il vivait dans l’abondance matérielle mais le panthéon des dieux hindous ne remplissait pas le vide spirituel qu’il ressentait.

Vingt ans plus tôt, Prasad avait goûté à quelque chose d’autre en lisant la Bible pour la première fois. Depuis ce temps, il avait soif d’en savoir plus sur le Judaïsme et d’apprendre au sujet du D.ieu unique.

Après que la famille Holtzberg se soit installée dans la maison Loubavitch de Bombay en 2002, le docteur Prasad a commencé à y venir presque tous les jours pour étudier la Torah avec le Rabbin (Rav) Gabi Holtzberg. Avec les années, Prasad a adopté un mode de vie juif et changé son nom en « Aaron Avraham ». Il a considéré le foyer Loubavitch comme une seconde maison et la famille Holtzberg comme une seconde famille.

Il a rappelé cette semaine dans une interview au Yediot Aharonot« J’aimais le Rav Gabi et son épouse Rivka de tout mon cœur. Ils me manquent tellement. »

Le jour de l’attaque terroriste, le Docteur Prasad se trouvait à 800 kilomètres de Bombay.
Quand il a appris l’attentat, il a prié avec des dizaines de milliers de personnes autour du monde pour que les Holtzberg et les captifs de la maison Loubavitch soient sains et saufs. L’assassinat de son rabbin bien-aimé et de son épouse, l’a anéanti.
Les semaines suivantes, le docteur Prasad a décidé qu’il devait réagir à un acte aussi ténébreux et maléfique par une formidable action de bonté et de lumière.
Il y a cinq mois le docteur Prasad a quitté son prestigieux emploi et le confort matériel pour émigrer avec sa famille en Israël, dans un tout petit appartement de Kiryat Arba près de Hébron. Malgré la simplicité de la vie qu’il a du adopter en Israël, Prasad explique qu’il est aujourd’hui la personne « la plus heureuse du monde ».

Il dit : « Tous les jours mon cœur est rempli de joie et bat fort parce que je vis à côté de Hébron, deuxième ville sainte du Peuple Juif ».
Ce jeudi, sera un des jours les plus heureux de la vie de Prasad, un an exactement après l’assassinat des Holtzberg, le docteur épousera de nouveau sa femme, Rut Malka, cette fois selon la loi Juive, au tombeau des patriarches à Hébron. Leurs trois enfants, Shmuel (18 ans), Sara (15), Sharon (10) qui ont aussi accompli leur processus de conversion assisteront au remariage de leurs parents.

Le docteur Prasad tente d’obtenir l’équivalence de son diplôme de médecine indien, en Israël et espère commencer à travailler à la clinique de Kiryat Arba en même temps qu’à l’hôpital Shaarei Tsedek de Jérusalem, l’année prochaine.

(Yediot Aharonot)

 
   
 

 
 

 
 

 

 

 
     
 

Retrouvez la paracha de la semaine en français et en hébreu sur Sefarim.fr à l'adresse suivante :

Pentateuque Génèse ch. 28, v. 10, (Vayétsé)

 
     
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