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15
décembre 2010 |
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Tevet 5771 |
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Assises
des Communautés Juives : CCJ 92
Dans
le cadre des Assises des Communautés Juives proposées
par le Consistoire Central et son Président Joël Mergui,
le Conseil des Communautés Juives du 92 et son Président,
Me Elie Korchia ont fait salle comble ce mardi 30 novembre au
centre communautaire de Neuilly.
En
effet, plus de 200 responsables communautaires etaient présents,
dont 22 présidents de communautés, pour une soirée-rencontre
d'exception sur le thème : "La Cacherout en question(s)".
Organisée
en présence de Grands Rabbins, Rabbins et Administrateurs
du Consistoire, cette manifestation a ainsi permis de faire un
point sur les problématiques et les enjeux actuels dans
ce domaine crucial qu'est la Cacherout, que ce soit pour l'abattage
rituel (avec un brillant exposé du Grand Rabbin Fiszon)
ou encore pour la certification des produits cachers (avec des
interventions remarquées du Grand Rabbin de Paris, David
Messas, du Rabbin Elie Elkiess, du pharmacien-chimiste Gilles
Tapia et du Dayan Yirmiyahu M. Kohen).
Des
questions-réponses ont aussi permis d'enrichir les débats,
dans un esprit constructif et positif, et permettront prochainement
d'aboutir à une synthèse de ce premier grand atelier
de réflexion communautaire à l'échelle départementale.
On
notera d'ores et déjà les quelques suggestions suivantes
:
•
une plus grande information sur les prix de manière à
dégager clairement la marge réalisée par
les intermédiaires
•
une action du Consistoire auprès des professionnels de
la filière viande pour comprendre leurs coûts
•
le développement de produits labélisés cacher
et halal
•
la recherche d’un accord entre le Beth Din et le label «
O U »
•
l’harmonisation des cahiers des charges des différents
Baté Dinim
•
l’obligation d’afficher le panonceau du Beth Din pour
toutes les réceptions. |
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Photo Alain Azria |
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Assises
des Communautés Juives : La Roquette
Pour
traiter en profondeur le thème du mariage et du divorce
retenu par la communauté de la Roquette (Paris 11e), son
président Serge Benhaïm et ses administrateurs ont
choisi de retenir la forme du comité de travail restreint.
Composé d’une trentaine de personnes, parmi lesquels
figuraient des avocats spécialisés, des rabbins,
des personnes ayant divorcé -homme comme femme-, et des
grands-parents, ce comité a débattus des problèmes
rencontrés dans les situations de mariage et de divorce.
A l’issue de cette rencontre, pas moins de 10 propositions
ont été formulées à destination du
Consistoire, dont à titre d’exemple :
• La mise en place d’un test de préparation
et d’aptitude au mariage.
•
Un vrai rendez vous de pré-mariage et pas seulement un
enregistrement administratif.
•
La numérisation des Ketoubot pour archivage.
•
Une formation juridique (civile) approfondie de la cellule rabbinique
chargée du divorce.
•
Faire en sorte que la Ketouba redevienne un élément
effectif de la défense des intérêts de la
femme.
•
La création d’une cellule ‘’Chalom Guet’’
pour éviter des querelles destructrices et coûteuses.
•
La recherche d’un rôle légal des grands-parents
pour l’accueil à domicile de leurs petits-enfants. |
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Réunion
Cacherout avec les chevillards
Le
7 décembre dernier, le Président Joël Mergui
et le Grand Rabbin de Paris David Messas ont reçu l'ensemble
des opérateurs de viande Cachère sous le contrôle
du Beth Din de Paris chargés de l'approvisionnement de
la communauté de Paris et d'Ile de France.
Les
chevillards présents au grand complet ont été
réunis en vue de les informer des travaux entrepris par
le Grand Rabbin de France, le Président des Consistoires,
le Grand Rabbin Fizson, sur l'éventuelle adoption par le
Conseil de l'Union Européenne, d'une nouvelle législation
concernant l'abattage rituel. il a été expliqué
aux participants que cette nouvelle législation pouvait
mettre en péril l'équilibre de la cacherout.
Les partenaires du Consistoire ont été sensibles
à l'organisation d'une telle réunion et au cours
de laquelle les échanges n'ont pas manqué d'intérêt.
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140ème
anniversaire du Décret Crémieux
Le
colloque sur le 140e anniversaire du « Décret Crémieux»
a fait salle comble, dimanche 12 décembre, dans les salons
du Sénat. Organisé à l’initiative du
Président Joël Mergui, dont l’illustre prédécesseur
Isaac Jacob Crémieux dit Adolphe Crémieux fut président
du Consistoire Central en 1843, ce colloque entendait rendre hommage
à l’homme autant qu’à son oeuvre.
Si
la postérité a retenu ce décret du
24 octobre 1870, c’est qu’il accorda, collectivement,
la citoyenneté française aux 37 000 juifs
d’Algérie dont l’amour de la France,
comme l’a rappelé Jacques Attali, est emblématique
d’une époque où l’amour de la
patrie est la condition première de rattachement.
Car là où, partout ailleurs, nationalité
rime avec citoyenneté, en France, l’une s’ajoute
à l’autre comme créatrice de droits
autant que de devoirs. |
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Citant
Maïmonide, le Grand Rabbin René Samuel Sirat,
originaire d’Algérie et ancien Grand Rabbin
de France, se souvint de sa fierté, enfant, d’avoir
pu, lui aussi, réciter «nos ancêtres
les Gaulois» à égalité avec les
petits Français. En effet, selon le Rambam, si l’on
peut adopter des enfants pour les faire siens, il est inversement
possible d’adopter, comme siens, des parents, autrement
dit une mère patrie. |
C’est
du reste non sans émotion que le Grand Rabbin Sirat et
le professeur Raphaël Draï ont rapporté la douleur
de leur famille lorsque le Maréchal Pétain, vénéré
comme le chef de la Grande Guerre, abolira le fameux Décret
pour les déchoir d’une nationalité et d’une
citoyenneté dont ils n’avaient pas démérité,
notamment en tant que soldats juifs français.
Préfigurant
cette union, le Président Mergui a rappelé
combien importante fut la création d’un consistoire
d’Algérie, rattaché au Consistoire Central,
qui allait permettre plus d’un siècle plus
tard, grâce à la lucidité d’Adolphe
Crémieux, d’enrichir le judaïsme français
jusqu’à lui donner la possibilité de
renaître des cendres de la seconde guerre mondiale. |
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Nul
doute que la création du Consistoire influença le
jeune Crémieux dont l’enfance et la jeunesse furent
imprégnées des principes du Grand Sanhédrin
de 1807 qui proclamait une double fidélité assumée
et accomplie à la fois au Judaïsme et à la
France.
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Philippe
Landau, conservateur des archives du Consistoire, a brossé
le portrait d’un homme si épris d’égalité
qu’il fut l’ardent défenseur du culte
sépharade. Partisan de l’émancipation,
pétri des idéaux des Droits de l’Homme,
il fut celui des présidents qui plaça le rabbinat
sous le contrôle des laïcs élus à
la tête du Consistoire. Partout, sa conception supra
nationale de l’émancipation lui permit de s’engager
dans la défense des juifs opprimés du monde
entier. |
En
effet, l’une des constances du personnage décrit
par l’historienne Béatrice Philippe est de
mêler en un seul homme une même quête
de justice en tant que juif et en tant que Français
comme si, effectivement, la République était
l’héritière des commandements que D.ieu
a donné à Moïse. Car Adolphe Crémieux,
par deux fois ministre de la justice, fut bien davantage
que l’homme d’un décret passé
à la postérité sous son nom. |
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Il
fut assez hardi pour défendre l’idée que «l’égalité
n’est pas une faveur» et que la République
de 1848 accorde aux noirs les mêmes droits que tous les
citoyens, les juifs ayant le devoir de tendre la main à
ceux qui sont victimes du même ostracisme dont ils continuaient
pour certains de souffrir. Il fut aussi celui qui défendit
le divorce, supprima la contrainte par corps, le serment More
judaico et la peine de mort pour motif politique, laquelle suppression
permit au capitaine Dreyfuss de n’être pas fusillé
quelques décennies plus tard.
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S’interrogeant
sur l’actualité des controverses politiques
actuelles au sujet de ce fameux Décret, Raphaël
Draï, a insisté sur la nécessité
de rompre avec le discours ronronnant de ce qui rapproche
pour parler de ce qui divise les communautés juive
et musulmane aussi bien que chrétienne. Selon lui,
il n’est ni historiquement ni moralement valable d’invoquer
a posteriori une prétendue désolidarisation
des juifs d’Algérie au moment du décret
Crémieux pour justifier le départ massif et
sans retour possible de tous les juifs d’Algérie. |
Personne,
s’est-il plu à rappeler, n’a été
complètement innocent dans cette histoire et le fait que
l’Algérie soit aujourd’hui un des très
rares Etats au monde et la seule nation du Magreb à ne
compter plus aucun juif parmi sa population est suffisamment éloquent
pour organiser enfin un vrai dialogue ouvert à tous.
Prix
Nobel de Physique, le professeur Cohen-Tannoudji en digne
héritier des bénéficiaires du «décret
Crémieux» a bien sûr mis l’accent
sur le rôle crucial de l’éducation. Cette
valeur juive et républicaine d’élévation
de soi et d’émancipation a permis de donner
au plus grand nombre l’accès au savoir pour
sortir à la fois de l’esclavage des ténèbres
et de la soumission à l’arbitraire comme le
souhaitait le visionnaire et humaniste Adolphe Crémieux. |
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Et
le prix Nobel de s’interroger : «Verrons-nous ailleurs,
dans d’autres pays en proie au fanatisme, se lever un autre
Adolphe Crémieux pour investir dans des écoles et
sortir sa population de l’obscurantisme ? Je nous le souhaite
à tous, pour notre avenir commun.»
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Appel
au dialogue repris par la conclusion du Grand Rabbin de
France, Gilles Bernheim, pour qui la richesse du judaïsme
français est lié à l’apport
du mysticisme des juifs d’Algérie.
Mais
appel aussi à la redécouverte des racines
vivantes du judaïsme algérien qui vit en France
dans les coeurs avec l’engagement du Président
Joël Mergui de rééditer les oeuvres
de grands rabbins d’Algérie et de sortir
aussi les livres des cimetières de la mémoire.
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Photos Alain Azria |
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Appel
de la Tsedaka
Le
12 décembre au dîner des Parrains de la tsedaka
au pavillon Gabriel, Stéphane
Bern et Cyril Hanouna, parrains très engagés dans
cette action de solidarité et de partage, se sont lancés
avec enthousiasme et chaleur dans cette aventure humaine qu’est
la Tsedaka : tendre une main, répondre à un appel,
aider les plus fragiles et les exclus. Le Grand Rabbin de France,
le président Joel Mergui et de nombreuses personnalités
et artistes ont répondu présents au président
de la Tsedaka Gil Taieb.
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Soirée
au Congrès Juif Européen
Le
Président Joël Mergui a pris part aux travaux de
l’Exécutif élargi du Congrès Juif
Européen qui s’est réuni dimanche 12 décembre.
Un dîner regroupant les leaders européens ainsi
que des représentants d’organisations juives et
musulmanes s’est tenu notamment en présence de
Mme Michèle Alliot Marie, Ministre d’Etat, Ministre
des affaires étrangères et européennes,
accueillie par M. Richard Prasquier et présentée
par M. Moche Kantor. Participaient également Le Président
du Fonds Social et de la fondation du Judaisme francais, M.
Pierre Besnainou et le nouvel ambassadeur d’Israël
en France Yossi Gal qui a fait part de ses espoirs et a remercié
la communauté juive de France pour son accueil chaleureux.
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Photo Alain Azria |
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Inauguration
d'un Sépher Torah, à l'Ecole Maïmonide
L'inauguration
d'un Sépher Torah à l'Ecole Maïmonide a eu
lieu le 12 décembre, à la mémoire de Serge
Anidjar (zal), disparu dans la catastrophe du Vol AF447 Rio
de Janeiro-Paris, en présence du Président Joël
Mergui.
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24
heures de Torah à l'ESEJ
Clôture
des "24 heures chrono de Torah" à l'ESEJ, en
l'honneur de Guilad Shalit, où le Président a
insisté sur les valeurs fondamentales de l'Etude.
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Chabbat
plein dans le 16ème arrondissement
Un
Chabbat plein, auquel a pris part le Président du Consistoire,
a été organisé dans la Communauté
du 16ème arrondissement, avec la Commission administrative
nouvellement élue. De nombreux sujets ont été
abordés, dont les enjeux de l'Education et de la Cacherout.
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Réunion
de travail au Consistoire Central
Réunion
de travail au Consistoire Central en présence du Président,
du Grand Rabbin Bruno Fiszon, et de deux conseillers du Premier
Ministre.
De
nombreux dossiers ont été évoqués,
rythmes scolaires, examens les jours de fête, Centre du
Judaïsme Européen (17ème arrondissement).
L'essentiel de la réunion a porté sur les dangers
planant sur le maintien de l'abattage selon le rite religieux,
que ce soit au niveau national ou européen.
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Allumage
des bougies de 'Hanouka
A
l'Ambassade d'Israël |
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A
l'Ecole Polytechnique |
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Le
Technion à l'UNESCO
Magnifique
soirée organisée par Muriel Touati directrice du
Technion, le 14 decembre à l'Unesco.
Israël est un laboratoire pour le monde et la vie scientifique
du Technion est remarquable à tous niveaux ont souligné
le professeur Lewiner et Muriel Touati. Le soutien du Technion
aux etudiants pour mieux les former a été l'objectif
de cette soirée, à laquelle étaient présents
l'ambassadeur d'Israël, de nombreuses personnalités
communautaires et du monde scientifique - le président
Mergui a rappelé que le Technion était au coeur
de la recherche israélienne et a felicité ses responsables
pour leur engagement permanent pour Israël, le Technion et
la France. Grâce au Technion, on permet aux juifs 'et aux
non juifs' de contribuer a avoir un lien supplémentaire
entre la France et Israël. "Passez par le Technion en
allant en Israël, avant ou après Jérusalem
et Yad Vashem" a conclu le Président Joël Mergui. |
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Photo Alain Azria |
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