14 janvier 2022

PARACHA BECHALA'H

 

HORAIRES DE CHABBAT

Paris

 

17.02 - 18.15

 

 

Lille

 

16.52 - 18.07

 

 

Strasbourg

 

16.41 - 17.54

 

 

Lyon

 

17.03 - 18.12

 

 

Nice

 

17.00 - 18.07

 

 

Marseille

 

17.09 - 18.15

 

 

Montpellier

 

17.14 - 18.21

 

 

Toulouse

 

17.23 - 18.30

 

 

Bordeaux

 

17.28 - 18.18.36

TOU BICHVAT

En plein cœur de l’hiver … le Nouvel An des arbres !

 

Le grand froid est loin d’avoir dit son dernier mot, les nuits sont encore très longues : n’eût-il pas été plus logique de célébrer le Nouvel An des arbres au début du printemps ?

 

Le Rav S.R.Hirsch explique que nous avons l’habitude de porter des jugements superficiels, tandis que le judaïsme s’attache à l’intériorité des choses. Dans la culture occidentale, l’hiver est synonyme d’obscurité, de mélancolie, de vieillesse et de déclin. Il est connoté négativement. Pourtant l’hiver est tout aussi important pour la nature que les autres saisons : le froid, la pluie ont une action purificatrice, nettoyante, fortifiante sur les arbres. C’est ce grand nettoyage annuel qui assurera la qualité des fruits qui pousseront au cours des saisons suivantes. Le réchauffement climatique, du reste, a montré dans le passé combien un hiver trop printanier pouvait être dommageable pour les récoltes. Et il est très significatif, à cet égard, qu’en hébreu le mot ‘horef – qui désigne, au sens premier, l’hiver- loin d’évoquer la vieillesse, signifie aussi la prime jeunesse : car il s’agit de cette tranche de vie durant laquelle nos potentialités encore endormies commencent petit à petit à s’épanouir !

 

Telle est la leçon de Tou bichevat : que ce soit dans le domaine du profane ou du religieux, les difficultés auxquelles nous sommes régulièrement confrontés, les épreuves que nous traversons, les sacrifices qui nous sont demandés tout au long de notre vie sont à considérer comme des opportunités qui nous sont offertes de nous renforcer, de nous dépasser, de développer des qualités insoupçonnées.

 

La période de pandémie actuelle, en ce tou bichevat placé sous le signe du variant omicron, doit, elle aussi, être appréhendée et gérée sous cet angle.

 

Puissions-nous en sortir grandis, plus forts, plus résistants, plus généreux, plus performants, plus croyants, plus observants, en un mot : meilleurs !

 

Car l’hiver construit et annonce le printemps ; après la pluie le beau temps.

 

Michel Gugenheim, Grand Rabbin de Paris

MÉDIAS

"Elle s’appelait Cécile, elle n’avait pas 15 ans…", la chronique d’Elie Korchia, Président du Consistoire de France

L'ACTU

 

Cérémonie commémorative et inauguration de la rue Cécile Redlich à Amiens

Pour la 10ème année consécutive, la communauté juive d'Amiens  commémorait ce dimanche 9 janvier la rafle du 4 Janvier 1944, en présence du Grand Rabbin de France Haim Korsia et du Président du Consistoire de France Élie Korchia.
L'association cultuelle israélite de la Somme, née en Février 1933, avait en effet alors vu 51 de ses membres déportés à Auschwitz.
Le président de la communauté, le Dr Guy Zarka, a décrit les conditions terribles dans lesquelles cette rafle s'était déroulée, citant notamment l'ouvrage de Ginette Schulhof, elle-même rescapée de cette rafle, "Les hortillonnages sous la grêle".

Georges Charrières, journaliste au Courrier Picard, a rappelé qu'il avait publié un article qui avait fait date en Mai 1993 et fut le point de départ de nombreuses recherches, dont le site internet "Jews of the Somme" créé par l'historien américain David Rosenberg .
Suivirent le discours d'Olivier Lalieu pour le Mémorial de la Shoah et le témoignage d'une rescapée des camps de la mort portant sur l'importance du travail de mémoire. Le Kaddish et la Marseillaise ont clôturé cette première partie de la cérémonie.


Une seconde partie a permis d'inaugurer la rue de la synagogue, dorénavant appelée rue Cécile Redlich, du nom de cette jeune fille qui n'avait pas 15 ans lorsqu'elle fût déportée puis assassinée à Auschwitz.
Une plaque avec sa photo à l'âge de 5 ans jouant du violon recouvre désormais le mur extérieur de  la synagogue.
Brigitte Fouré maire d'Amiens et Alain Gest, président d'Amiens Métropole ont trouvé les mots justes pour tenter de décrire ce passé sombre de l'histoire de France alors que Claude Watteel a rappelé la monographie qu'il a consacrée à Cécile Redlich sous le titre "D'Amiens à Auschwitz".

 

A l'intérieur de la synagogue, Maitre Elie Korchia, Président du Consistoire de France, a fait le lien entre la haine antisémite qui était à l'œuvre pendant la Seconde Guerre mondiale et celle qui continue encore actuellement, sous d'autres formes, à sévir au sein de notre société.

Après une interprétation au violon de Zbigniew Kornowicz, le Grand Rabbin de France a clôturé les interventions par ces mots : "Il faut rendre la capacité à ces victimes à continuer d'exister afin de toujours être parmi nous".

 

 

 

Cérémonie d'hommage aux victimes de l'Hypercacher

Ce dimanche 9 janvier, sept ans après l'attentat de l'Hyper Cacher, le Crif a organisé une cérémonie d'hommage aux victimes de cet attentat ainsi qu'à toutes les victimes du terrorisme islamiste dans le monde. 


De nombreuses personnalités publiques et politiques ont répondu présentes à l'invitation du Crif et ont assisté à la cérémonie. Parmi elles, Eric Dupont-Moretti, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Jean-Michel Blanquer, Ministre de l'Education nationale, Marlène Schiappa, Ministre déléguée chargée de la citoyenneté, Elisabeth Moreno, Ministre déléguée chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l’égalité des chances, Sophie Cluzel, Secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées, la Maire de Paris Anne Hidalgo - accompagnée de maires d'arrondissements et d'adjoints -, Jérémy Redler, représentant la Présidente du Conseil Régional d’Ile-de-France Valérie Pécresse, Manuel Valls, Premier Ministre au moment de l'attentat, et Ronit Ben-Dor, chargée d’affaires auprès de l’ambassade d’Israël.


Des représentants communautaires et religieux  étaient également sur place. Parmi eux, Haïm Korsia, Grand Rabbin de France, Elie Korchia, Président du Consistoire de France, Joël Mergui, Président du Consistoire de Paris, Ariel Goldmann, Président du Fonds Social Juif Unifié, Monseigneur Thibault Verny, Evêque auxiliaire de Paris, et Cheikh Larbi Khaled et Cheikh Brerhi Abdallah, représentants de Chems Eddine Hafiz, Recteur de la Grande Mosquée de Paris.


Riss et Marika Bret, du journal Charlie Hebdo étaient également présents, témoignant chaque année de leur amitié sans faille. 


La cérémonie a été rythmée par l'allumage de onze bougies en mémoire des quatre victimes de l'Hyper Cacher, Yoav Hattab, Yohan Cohen, Philippe Braham et François-Michel Saada, des victimes de l'attentat contre Charlie Hebdo, des forces de l'ordre assassinées dans l'exercice de leur fonction, des victimes de l’antisémitisme dans le monde, de Sarah Halimi, de Mireille Knoll et de toutes les victimes du terrorisme en France et dans le monde.

© Ville de Sarcelles

 

Cérémonie à Sarcelles en hommage à Yohan Cohen

Joël Mergui, Président du Consistoire de Paris a participé en fin d’après-midi à  la commémoration en hommage à Yohan Cohen, victime de l’attentat de l’hyper cacher le 9 janvier 2015 et originaire de Sarcelles, ainsi qu'aux autres victimes du terrorisme islamiste . 
Patrick Haddad, maire de Sarcelles, Conseiller départemental du Val d’Oise, et Déborah Israël Conseillère municipale déléguée à la mémoire, aux fêtes et aux cérémonies, Conseillère départementale du Val d’Oise, ont présidé la cérémonie avec une vive émotion en présence des élus, de  Rachid Témal Sénateur du Val d’Oise, de François Pupponi et Dominique Da Silva, députés du Val d’Oise et de Jack-Yves Bohbot, représentant Valérie Pécresse, Présidente de la région Ile de France.
Messieurs Pascal Karsenti, Vice-Président du Consistoire de Paris, Laurent Berros, Rabbin de Sarcelles, Moïse Kahloun, Président de la communauté juive de Sarcelles et les familles Cohen, Bittoun et le rav Hattab, père d'une autre victime, Yoav, ont participé à ce moment de grand recueillement.

JEUNESSE

La Paracha racontée ou dessinée par un(e) élève du Talmud Torah

 

Chaque semaine nos rabbins, nous envoient le message de la Paracha de la semaine. 

 

Des élèves nous la racontent avec leurs mots, car la transmission est la vocation du Talmud Torah du Consistoire de Paris.

En savoir plus

Cliquez sur l'image pour ouvrir la brochure offerte par le Consistoire de Paris

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