« Soyons tous, Hommes Femmes et Enfants,
présents dans toutes les synagogues de France
pour célébrer Yom Kippour »

 

 

 

Je tenais en cette nouvelle année 5770, à vous exprimer tous mes vœux de bénédictions pour vous, pour vos familles et pour l’ensemble de la communauté.

Dans quelques jours le peuple juif va célébrer le Yom Kippour. Jour de l’expiation, où nous sommes invités à faire un bilan moral et spirituel pour améliorer notre conduite. A cette occasion il est important de rappeler que l’amour de D., l’amour de la Torah, sont inséparables de l’amour du prochain, comme l’enseigne la Michna à propos de Yom Kippour : « le jour de Kippour n’apporte expiation dans les relations avec le prochain que si l’on s’est réconcilié avec lui. »

Le Maharal de Prague explique que les trois lettres du mot EHAD sont une allusion aux tribus d’Israël : alef représente la tribu de Lévi, het représente les 8 enfants du côté de Léa, dalet les 4 enfants du côté de Rachel (Joseph étant divisé en 2). Ainsi notre unité ici bas renvoie à l’unité divine. Et comme l’enseignent nos sages : « Le Saint, béni soit-Il, n’a pas trouvé meilleur récipiendaire pour contenir la bénédiction que la paix ». Sans paix point de bénédiction !

Mais afin d’être efficace dans notre service de D., il nous faut préserver notre santé. Comme l’a écrit Rambam au début de son Michné Torah. Et l’on sait la place que notre grand maître a accordée à l’hygiène corporelle et à la diététique.

Aujourd’hui les pouvoirs publics nous mettent en garde contre une nouvelle maladie : la grippe A. Nous savons depuis longtemps l’importance de se laver régulièrement les mains avec du savon antiseptique.

Dans ce même esprit, il me paraît important au nom du verset « ouchmartem méod lenaftohéhem » (vous ferez très attention à vos personnes) d’enseigner à nos fidèles de ne pas saluer en s’embrassant selon la coutume. Il faut prendre cette remarque avec sérieux puisqu’elle émane de spécialistes de la médecine.

Aussi je souhaite que l’Eternel nous inscrive tous dans le livre de la santé, de la vie, de la paix, et que la Torah ne quitte jamais nos lèvres « car elle est un arbre de vie pour ceux qui s’y attachent. »

Kétiva véhatima tova

 
David MESSAS
Grand Rabbin de Paris
 
     
     
     
 

Matinée d'étude - 24 septembre 2009

A l'initiative du Grand Rabbin de Paris, David Messas, le Beth Hamidrach des Rabbins de Paris, animé par le Rav Ariel Messas, a réuni ce jeudi 24 septembre 2009, plus de soixante cadres religieux de Paris et sa région.
Les Grands Rabbins, Rabbins et des personnels religieux ont participé à une matinée d'étude et de réflexion sur les fêtes du mois de Tichri.

 
     
 

Le Président du Consistoire, Joël Mergui, passera ce Chabbat avec la communauté de Créteil.

Il visitera les différents oratoires, partagera un déjeuner communautaire le samedi midi avec les fidèles et rencontrera les jeunes de Créteil .

 
     
 

Le Président Joël Mergui participera à la cérémonie du Yizkor organisée par l'USJF

Dimanche 27 septembre 2009 à 11h30

au Cimetière de Bagneux

en mémoire aux victimes de la Shoah et à celles tombées pour l'état d'Israël.

 
     

 

Yom Kippour est la fête la plus connue et la plus respectée par les juifs du monde entier, un événement spirituel et psychologique extraordinaire.

L'être humain n'est pas prisonnier de son passé. Quelles que soient les fautes, les erreurs, les violences qu'il aurait pu commettre, il peut en être pardonné. L'homme ayant décidé de changer, de se remettre en question et d'être d'accord avec soi-même, devient libre; il est pardonné, et s'ouvre sur l'infinité du temps. Pour accéder à ce Pardon, il y a trois chemins essentiels :

- La prière, dans laquelle on énumère ses fautes et on demande pardon

- Le jeûne pour se consacrer entièrement à cette révolution spirituelle

- La Tsedaka (aumône), l'importance que l'on accorde à l'autre homme

Yom kippour est l'apogée des dix jours de pénitence qui ont commencé à Roch Hachana. C'est un jour de jeûne strict qui dure depuis le coucher du soleil jusqu'à la nuit tombée le lendemain soir. Sa date hébraïque est le 10 tichri.

La veille du jeûne, on a l'habitude de donner de l'argent ou de la nourriture aux pauvres.

La veille de Kippour, on accomplit une cérémonie appelé Kaparot durant laquelle on fait tourner sur la tête de chacun un poulet ou une poule. Ensuite, on tue l'animal rituellement et on le donne aux pauvres ou bien on offre sa valeur en argent. Ainsi, on se débarrasse symboliquement du poids de ses fautes. On peut accomplir la même cérémonie avec seulement de l'argent, sans les animaux.

Kippour est marqué par 5 interdits, en plus des interdits liés au Chabbat : Ne pas manger ni boire, ne pas se laver, ne pas s’oindre d'huiles parfumées, ne pas avoir de relations conjugales, ne pas porter de chaussures à semelles de cuir car en ce jour il ne faut pas rechercher le confort. On se chausse donc en général de chaussures à semelles de plastique.

La michna Yoma enseigne : « Kippour pardonne les fautes vis-à-vis de D., mais ne pardonne pas les fautes vis-à-vis du prochain que si l’on s’est réconcilié avec lui. »

Autrement dit, réconcilions-nous avec ceux qui nous ont offensés ou ceux que nous avons offensés.

Tout membre d’Israël, depuis l’âge de la bat-mitsva (12 ans) ou de la bar-mitsva (13 ans) a le devoir de jeûner à Kippour. Pour les malades, l’avis du médecin doit prévaloir.

Cinq prières scandent les vingt-cinq heures du jeûne. Il se termine par la sonnerie du Chofar, entendue comme un écho d'espoir et de libération.

 

 

 

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