22 mai 2009 - 28 iyar 5769  
 

 

C H A V O U O T

29 et 30 mai 2009 - 6 et 7 Sivan 5769

 

 

Dans toutes les synagogues

Jeudi 28 mai 2009

Veillée d'études

 

Vendredi 29 mai 2009

Lecture des 10 Commandements

 

Renseignements auprès de votre Communauté ou au 01.40.82.26.10

 

 

La grande révolution abrahamique qui deviendra le projet de la nation d’Israël s’exprime dans cette éminente découverte que D. est à la fois le Créateur des Cieux et de la Terre, et qu’Il est le Père de l’humanité. Selon le bel aphorisme de nos sages : « Pourquoi le Saint, béni soit-Il, créa-t-Il à l’origine un seul homme et une seule femme (et non pas toute une humanité, comme Il avait créé toutes sortes d’animaux ou de plantes) ? C’est afin que personne ne puisse se prévaloir d’une supériorité ancestrale : mon père était plus grand que le tien ! » De tragique mémoire, on se souvient que le nazisme fonda son discours sur une pseudoscience, posant une hiérarchie entre la race supérieure et les races dites « inférieures » où avaient été placés les Juifs et les Tsiganes.

Lorsque D. s’est révélé au mont Sinaï, ce principe d’une égalité entre les hommes et les peuples a été renouvelé dans la première Parole : « Je suis l’Eternel ton D. qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison d’esclavage ». A Chavouot, D. ne s’est pas révélé comme le Créateur, mais comme le Libérateur de toutes les oppressions, de toutes les servitudes. Le fait que le verset s’exprime au singulier « ton D. » met en exergue la responsabilité de chacun dans l’application de ce principe. Malheureusement les nations n’ont pas su ou n’ont pas voulu entendre la voix, et l’Histoire - nous Juifs le savons que trop - n’a été qu’un espace de domination, domination militaire, domination économique. C’est pourquoi le Talmud considère l’époque messianique comme la fin de tous les asservissements.

Aux deux tentations citées, une troisième hégémonie veut s’imposer : la domination religieuse. Elle s’est exprimée récemment par la bouche d’un évêque révisionniste, quand en minimisant au possible la Shoah, il se fondait sur la veille doctrine de l’Eglise, du Verus Israël. Mais soyons reconnaissant à l’Eglise de France d’avoir réagi avec vigueur et détermination contre de tels propos.

L’autre tentation vient de l’islamisme radical qui voudrait imposer par la propagande, la haine et les armes une seule religion au genre humain. Là encore, nous savons que ces courants radicaux ne représentent pas tout l’islam, mais ils interpellent autant les démocrates que les croyants épris de paix et de dialogue à une vigilance permanente.
A nos yeux, il suffirait de méditer le Décalogue, ces dix Paroles, ces dix Commandements pour y découvrir les fondements d’une société juste et pacifiée. Le judaïsme n’a jamais voulu imposer sa foi, il n’a jamais affirmé « en dehors de la Synagogue point de salut » ; par contre il a toujours prôné que religion et morale marchaient ensemble, et que tous les peuples étaient de ce fait interpellés par les paroles divines. Ce n’est pas pour rien que parmi les héros de Chavouot, nous trouvons Yitro et Ruth.

Hag saméah !

 
Joël Mergui
Président

 

 
 

Ensemble, recevons la Torah !

« Ainsi tu diras à la Maison de Jacob et tu parleras aux enfants d’Israël. » (Chémot XIX, 3). C’est ainsi que le Saint, béni soit-Il, s’adressa à Moise notre maitre, il reçut l’ordre de transmettre la Torah à l’ensemble du peuple d’Israël. Le Midrach, rapporté par Rachi, précise : « La Maison de Jacob désigne les femmes à qui Moïse enseignera dans un langage de douceur, et les enfants d’Israël sont les hommes à qui Moïse pourra s’exprimer dans un langage plus dur. » Le Torah Témima précise qu’il était logique que l’expression « Maison de Jacob » désigne les femmes, puisque ce fut grâce à leur courage que le peuple d’Israël continua à se multiplier et à se développer en Egypte, malgré le terrible décret de pharaon.
Mes chers amis, il me paraît important de rappeler ce beau midrash en cette période de Chavouot. Il souligne le rôle complémentaire des deux parents du foyer juif. Ils ont le devoir d’enseigner la Torah et de transmettre les valeurs du judaïsme à leurs enfants. C’est essentiellement grâce à la maman juive qui, en allumant les bougies du Chabbat et des fêtes, en priant, en accomplissant les Mitsvot, que l’enfant reçoit par delà les explications intellectuelles, toute la fibre spirituelle, qui marquera son âme, d’une empreinte indélébile.

Le Pirké Avot nous enseigne que la mère de Rabbi Yéoshoua au temps de sa grossesse allait assister aux différents cours de Torah dispensés dans les différentes maisons d’études, afin de recevoir la bénédiction pour son enfant.
Il deviendra par la suite, un grand de la Torah.

Une autre image féminine apparaît en cette belle fête de Chavouot, celle de Ruth. Quelle merveilleux modèle d’abnégation, d’amour de la Torah, d’amour de D. et d’Israël, nous donne-t-elle ! Finalement elle réalise dans sa propre existence, la démarche d’Abraham quittant son pays, sa ville natale, la maison familiale pour participer activement à l’histoire du peuple d’Israël.

Mes chers amis, nous pourrions multiplier les exemples tirés de la Bible, du Talmud, du Midrach pour souligner l’importance de l’acceptation de la Torah par tous les membres de notre communauté, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes.

Aujourd’hui, plus que jamais, encourageons notre jeunesse, filles et garçons à suivre des cours de Torah, afin que nos foyers soient emplis de la présence et de la bénédiction divine. De cette manière nous vivrons en fidélité avec l’événement du Sinaï.

Hag Saméah à toutes et à tous.

 
Rav David Messas
Grand Rabbin de Paris
 
 
 

1. Nature et Histoire

Chaque fête de pèlerinage est liée à un événement agricole : Pessah au printemps, Chavouot à la moisson et Souccot à l’engrangement (cf. Exode XXIII). Nous pourrions ajouter que cela est vrai aussi pour des fêtes d’institution rabbinique comme Hanouka qui est liée au solstice d’hiver ou Toubichvat qui correspond à la montée de la sève dans les arbres.

 


 

 
 

 

Le fait que nos fêtes rappellent à la fois des événements agricoles et historiques n’est pas anodin : Pour la foi juive, la nature n’est pas naturelle, elle ne s’explique pas par elle-même, elle prend sens par l’Histoire au sein de laquelle l’Eternel s’est manifesté de façon grandiose. Ainsi, Pessah n’est pas uniquement la fête du printemps, mais aussi « le temps de notre libération » : Chavouot n’est pas uniquement « la fête de la moisson », mais aussi « le temps du don de notre Torah. » La sortie d’Egypte marque la sortie des lois du déterminisme, mais elle appelle l’acceptation du joug de la royauté divine et du joug des mitsvot.
Le Maharal de Prague met en exergue ce passage du monde des pyramides au mont Sinaï, de la manière suivante : le lendemain de Pessah, Israël doit apporter de l’orge à l’état brut, alors qu’à Chavouot, l’offrande est composée de deux pains de blé. L’orge à l’état brut écrit notre maître, évoque la nourriture de l’animal, l’état de nature originel ; le pain de blé est la nourriture de l’homme travaillant la terre en apportant une plus-value au monde créé par D. La sortie d’Egypte est ainsi une invitation à l’élévation.


2. Chavouot et le Chabbat

Dans le traité Chabbat 86 b, les sages et Rabbi Yossi discutent de savoir si la Torah fut donnée le 6 sivan ou le 7 sivan, mais tous reconnaissent que la Torah fut donnée un Chabbat (en fait ils discutent sur le jour de la néoménie de sivan). Sans entrer dans la discussion talmudique, nous pouvons entendre que pour nos maîtres zal, le Torah ne pouvait être révélée que le Chabbat.

Un midrash enseigne que chaque jour est marié avec le suivant : dimanche avec lundi, mardi avec mercredi et jeudi avec vendredi. Quand le samedi a déclaré sa solitude, le Saint, béni soit-Il, a répondu « tu seras marié avec Israël ».
Si la quatrième parole réclame de chacun d’entre nous de travailler six jours, afin de parachever le monde selon la volonté divine (tikoun haôlam) ; elle exige le repos sabbatique afin que l’homme se repose certes, mais surtout afin qu’il réfléchisse au sens du travail et qu’il se renouvelle au plan spirituel. La crise économique présente n’est-elle pas due à une folie d’avoir toujours plus, révélant du coup le vide spirituel de nos sociétés de consommation.

 

 

 

 
 

 

Les solennités de Chavouot et de Chabbat se ressemblent car l’une comme l’autre, nous invite à un dépassement de nous-mêmes, à une sortie du monde de l’avoir pour une élévation dans le monde de l’être.

3. L’ascension des 50 jours

Selon la Kabbale cette marche de 50 jours - soit 7 semaines qui donne son second nom à la fête de Chavouot - n’est pas fortuite. En effet, en Egypte sous l’influence des mœurs et de l’idolâtrie, nos ancêtres tombèrent au 49ème degré d’impureté. Lorsque l’on sait qu’il existe 50 degrés d’impureté, on comprend que les kabbalistes veulent souligner que nos pères ont failli disparaître par une assimilation totale au sein du monde égyptien. Durant les cinquante jours de marche depuis l’Egypte jusqu’au mont Sinaï, les Hébreux se sont élevés, chaque jour, de niveau en niveau, pour arriver face à la cinquantième porte de la sainteté.
Si nous n’avons pas la possibilité de comprendre la profondeur des enseignements kabbalistes, nous pouvons en saisir une idée. L’assimilation, la perte de notre identité, demeure possible, d’autant plus qu’aujourd’hui les valeurs prônées par la société permissive ne sont pas celles prônées par la Torah, en matière d’éthique familiale notamment. A nous de réaliser en permanence cette ascension vers D. par l’étude de la Torah, la pratique des mitsvot et la fréquentation de la maison de prière et de la maison d’étude.

Les coutumes de Chavouot

 

Les synagogues sont généralement fleuries pour rappeler le temps des moissons.

A défaut de vivre à la campagne, ces fleurs rappellent que nos pères étaient des bergers et des agriculteurs.

 

 

 
 

 

Certaines familles consomment des mets lactés et du miel pour l’occasion, afin de rappeler que la Torah est comparée au lait et au miel dans le cantique des cantiques (IV, 9).

 
 

Nous trouvons une allusion dans l’un des versets que nous lisons le premier jour (Nombres XXVIII, 26) « ouvyom habikourim béhakrivkhém Min’ha ‘Hadacha LHAchem Béchavouotékhém » : Les initiales donnent MEHALAV = de lait.

3. Dans beaucoup de synagogues, on reste éveillé toute la nuit en lisant le Tikoun leïl Chavouot, avant de réciter la prière du matin. C’est là, disent nos maîtres z’’l, une réparation (tikoun) de la négligence de nos pères qui se sont laissés gagner par le sommeil la nuit qui précéda la Révélation.

 

 

 

 

 

 

 
 

 

JEUDI 28 MAI
Préparer le Erouv Tavchilin pour pouvoir cuire vendredi pour Chabbat
Allumage du 1er soir entre 20h04 et 21h23.
Arvit : Psaume 68, et yaalé véyavo dans la âmida.
A la maison, Kidouch des fêtes avec mention de Chavouot, et récitation de Chééhéyanou.
Veillée d’étude, lecture du tikoun et office au petit matin (se renseigner dans votre synagogue pour les horaires).

 

VENDREDI 29 MAI
Chaharit : Office des fêtes avec Hallel.
1er sefer Torah : Ex. 19 et 20 (Les enfants d’Israël au mont Sinaï et 10 Commandements lus avec la grande cantilation).
2ème sefer Torah : Nb. 32, 26 à 31 (sacrifices et offrandes de la fête).
Haftara : Ezéchiel 1 (Vision du Char céleste).
Minha des fêtes, suivie du livre de Ruth (Partie 1), et hazarot dans quelques communautés.
Allumage du 2ème soir : Entre 20h05 et 20h20
Arvit des fêtes
A la maison, Kidouch des fêtes avec mention de Chavouot, récitation de Chééhéyanou.

 

SAMEDI 30 MAI
Chaharit : office des fêtes avec Hallel.
1er sefer Torah : Deut. 15 et 16 (lois de fêtes).
2ème sefer Torah : Nb. 38, 26 à 31.
Haftara : ‘Habacuc 3.
Minha des fêtes, suivie du livre de Ruth (Partie 2), et hazarot dans quelques communautés.
Arvit de fin de fête.

Fin de la fête : 22h43

 

 
 

:: Lu dans Info J*

 
 

Nouvelle Sion, nouvelles mi-ssions
PAR JOSY EISENBERG

L’unité et l’unicité du peuple juif constituent deux postulats de la théologie juive, martelés chaque semaine dans la prière du chabbat : « Tu es UN, Ton Nom est Un, et qui, comme Ton peuple Israël, est Nation Une sur la terre. » C’est la théorie : Unité et Unicité. On ne peut guère en discuter le second postulat : Israël est bien un peuple unique au monde, de par son identité et son histoire. De ce point de vue, il est un peu à l’image du Dieu unique, et on peut comprendre qu’il prétende le représenter. Néanmoins, chaque peuple est également unique, dans son registre propre ; c’est donc peut-être l’invariance séculaire d’Israël et la singularité de son destin qui font que son unicité est particulière. Pour plagier Coluche, il y a des «uniques» qui sont plus «uniques» que les autres. Voilà pour l’unicité.

Quant à l’Unité, c’est une tout autre histoire : la division et ce clivage semblent bien aujourd’ hui davantage caractériser le peuple juif que l’Unité. Israël et la Diaspora ; religieux et laïques ; orthodoxes, super orthodoxes ; conservatives ; libéraux ; colombes et faucons ; le spectre des différences juives a tout d’un spectre… sans compter les juifs honteux et antisionistes.

Cependant, à l’exception de ces enfants perdus – pas pour tout le monde, diront les antisionistes - l’Etat d’Israël continue d’être, pour sa part, un réel et sans doute « unique » facteur de consensus entre les juifs. Jadis, le grand poète Juda Halévi expliquait les souffrances d’Israël par le fait que le peuple juif – à l’instar de Jérusalem – était le «coeur du monde». Le coeur :organe aussi fragile qu’indispensable à la vie. On est en droit de penser qu’aujourd’hui, Israël est devenu le coeur à la fois du peuple juif et du judaïsme. Simplement, les juifs reproduisent aujourd’hui la vieille fable romaine de la tête et des membres, ces derniers tirant à hue et à dia. Remplaçons la tête par le coeur – encore que la mystique juive les identifie fréquemment – et nous constaterons que c’est l’image que nous offrons aujourd’hui : un coeur uni et unique, des membres dispersés et divisés. Mais le coeur y est.

Bien entendu, le principal clivage est d’abord celui qui oppose ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas, clivage plus radical que celui qui sépare les juifs de la Diaspora des Israéliens : ici, il est plus facile de changer de camp… Encore que l’on assiste fréquemment à des «retournements de veste » aussi bien chez les « religieux » que chez les laïques. Ce problème – quel est l’avenir de la Torah en Israël – mériterait une longue analyse : un jour, peut-être… Mais il est clair qu’il ne faut pas focaliser excessivement sur les clivages, voire les affrontements. Savoir observer tout d’abord la joie profonde, la fierté et le sentiment de la rédemption de l’histoire qui anime la plupart des juifs lorsqu’arrive Yom Haatsmaout. Ce sentiment procède également du sacré, c’est-à-dire à la fois de l’ineffable et de l’irrationnel.

Récemment, en pensant à Yom Haatsmaout, je me suis fait une réflexion que je souhaite partager. Familier des textes de la Cabbale, j’observe que c’est là que le terme d’ATSMAOUT apparaît le plus fréquemment, et sans doute, sauf preuve du contraire – pour la première fois. On s’en étonnera peut-être, mais ce terme désigne Dieu ! Les deux dénominations de l’Infini, souvent associées, sont ATSMAOUT et MAHOUT : Etre et Essence . il ne faut sans doute pas trop extrapoler, et imaginer que le choix de ce concept – ATSMAOUT – pour désigner l’Indépendance de l’Etat aurait le moindre rapport avec l’essence divine, indépendante par nature. On pourrait même y voir le contraire : indépendante, autonome, la nouvelle Sion se soustrait à tout autre loi que la sienne, comme tout Etat qui se respecte. Mais qu’importe ! Ce qui me paraît important, c’est de constater qu’il existe une nouvelle complémentarité aujourd’hui, qui transcende les clivages entre Israël et la Diaspora. Schématiquement, il s’agit là d’une sorte de partage entre l’essence et l’existence, en fait, une autre version de l’ancienne dialectique de l’âme et du corps, symbolisés dans le judaïsme par les fêtes de Pourim et de Hanouka. A Pourim, c’est l’existence juive qui était menacée : l’extermination physique. L’antidote, c’étaient la prière et la Torah : la réponse de l’âme. Au contraire, à Hanouka, c’était l’âme du judaïsme – la Torah – qui était contestée par les Grecs ; et là, il fallait que le corps se révolte pour la protéger.

Tout se passe aujourd’hui comme si l’Etat d’Israël avait pris en charge la survie physique du peuple juif et que nous soyons ici plutôt dans la configuration paradigmatique de Pourim : Israël est entouré d’une foule de Hamane – Hamas… A cet égard, on comprend que la perpétuation de l’étude et la Torah au sein de l’Etat, voire son développement, soient considérées dans certains milieux religieux comme l’indispensable participation spirituelle à la défense physique de l’Etat.

Tout cela se fait inévitablement dans une perspective particulariste et nationaliste. C’est une des deux «missions de Sion», la première partie du programme d’Isaïe : «Sion sera un peuple uni (allié) et une lumière pour les Nations». C’était le leit-motiv de Ben Gourion.

La seconde partie du programme – lumière des nations – semble davantage dévolue à la Diaspora, qui s’efforce, non sans difficultés de communication, à diffuser et à démontrer par la présence juive l’universalisme du judaïsme, tant sous sa forme laïcisée – l’humanisme – que religieuse. L’existence pour Israël ; l’essence pour la Diaspora. Ce partage apparent des tâches est évidemment schématique. Sans essence juive, que serait l’existence d’Israël ? Sans survie physique et sociale, de plus en plus menacée par l’antisémitisme arabooccidental, quel message la Diaspora pourrait-elle diffuser ?

L’essentiel, c’est que cette complémentarité des deux grandes dimensions du judaïsme – autonomie et universalité – continuent de coexister, par des échanges permanents, recréant, autour de Jérusalem, la perpétuation des deux « missions » assignées à Sion et rendant le rêve de l’unicité un peu moins utopique.

 

 
  * Extrait du N°290 - Mai 2009  
 
     

 

 

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