10 septembre 2009
 

 

Du nouveau à Montrouge

L’école YAGUEL YAACOV fondée en 1990 par le Rabbin Jacob Mergui et Joël Mergui et dirigée depuis 4 années par Frédéric Schwarcz, a vu l’aboutissement de son projet d’agrandissement au mois de juin dernier avec la création de la première crèche consistoriale « LE CHEMIN DES ENFANTS » -agréée par le service territorial de PMI-.

Son ouverture va considérablement simplifier la vie des familles de la région avec une structure de 33 lits offrant toutes les garanties d’hygiène et de sécurité.

Les premiers bébés ont commencé leur adaptation le lundi 31 août dernier dans un cadre moderne avec un accueil personnalisé de qualité assuré par une équipe de professionnels constituée d’une Directrice diplômée, d’éducatrices de jeunes enfants, d’auxiliaires de puériculture et d’une infirmière.

Les activités d’éveil qui se déroulent dans un climat de vie juive chaleureuse et appropriée à la petite enfance, offrent les conditions idéales de développement et d’épanouissement dans l’amour de la torah ainsi que le respect des valeurs et de la tradition juive.

 
 


 

SERVICES RELIGIEUX

DU GRAND RABBINAT DE PARIS

Les services religieux sont tout naturellement placés sous l’autorité du grand rabbin de Paris, David Messas.

Le Beth Din – Service Divorces

Bien que le mariage soit présenté, dès les premiers chapitres de la Thora, comme l’idéal de vie à deux, cependant le cas de la séparation est envisagé lorsque l’entente et la paix s’éloignent du foyer.
Pour rompre le mariage religieux, il faut procéder à une cérémonie, elle-même religieuse et qui consiste en ceci : le mari doit remettre à son épouse, en présence d’un Beth-Din, un Guet ou acte de divorce. En France, cette démarche de caractère religieux doit être impérativement précédée du divorce civil.
Il est important de savoir que même lorsque le divorce a été définitivement prononcé par des tribunaux civils et que les époux ne vivent plus en communauté, la femme est toujours considérée mariée selon la loi Juive. Elle est appelée Echet ich.
Cela signifie concrètement que si, durant cette période, elle avait des relations avec un autre homme, l’enfant issu de cette union serait Mamzer «adultérin», et ne pourrait jamais célébrer son mariage dans le cadre du judaïsme. C’est pourquoi le Beth Din exhorte les épouses en voie de divorce à contacter une autorité rabbinique compétente. Celle-ci sera en mesure d’expliquer les détails pratiques de cette législation.

D’autre part, dans le cas où le mari se montre récalcitrant à donner à son épouse l’acte religieux (le Guett), il existe dans notre pays une jurisprudence qui peut le condamner à de lourdes peines financières au titre de dommages et intérêts.

Pour que le guet soit délivré, il faut produire :
* Les pièces justificatives des deux époux
* Le livret de famille
* La ketouba (acte de mariage religieux)
* Deux photos d'identité.

Il est rappelé que seul le divorce religieux met fin au mariage.

Le Beth Din - Service du Statut Personnel

Ce service délivre des certificats : judaïsme, célibat, mariage et coutume pour tous les besoins de la vie religieuse.

Cette année il a eu à traiter plus de 2200 dossiers. Tous les renseignements précis quant à la délivrance des documents et le fonctionnement du service sont disponibles sur le site de l’ACIP.

Le Beth Din – Service Din Torah

Le Beth Din s’occupe également de tous les litiges sus entre coreligionnaires. Il se réunit deux fois par semaine pour écouter les doléances des deux parties en présence et donne sa décision.


Le Beth Din – Service Chalom Baït

Une session hebdomadaire est réservée aux problèmes qui peuvent survenir dans un couple. Tous les problèmes qu’un couple peut rencontrer peuvent être résolus par une écoute extérieure et bienveillante et ne pas laisser la situation s’envenimer : rabbin est le plus à même pour écouter et conseiller.

Le Beth Din – Service Conversions

Se convertir au judaïsme, c’est décider de vivre selon les principes de la foi d’Israël et selon les commandements de la Torah.
Par cette conversion, la personne exprime sa volonté d’intégrer la vocation spirituelle du peuple juif, à savoir appartenir à «un peuple de prêtres et une nation vouée à la sainteté.»

Chaque année des demandes venues de toute la France, arrivent au Consistoire de Paris qui met tout en œuvre pour recevoir et guider les postulants dans leur quête.
Les demandes sont multiples et variées. Certaines proviennent d’enfants issus d’un mariage mixte (exogamique), d’autres du conjoint ou de la conjointe non juif, d’autres encore de personnes n’ayant aucune ascendance juive reconnue, mais également pour les enfants non juifs adoptés par un couple juif : chaque situation est prise en charge et étudiée avec respect et attention.

Pour se convertir, le candidat doit montrer son amour pour le judaïsme notamment à travers diverses obligations religieuses pratiques. à titre d’exemples ( non exhaustif ):
* Le respect de la cacherout (garantie par le Beth Din de Paris)
* Le respect du Chabbat et du Yom Tov
* La fréquentation régulière d’une communauté (offices, cours, conférences, repas chabbatiques, etc.)
* Savoir lire l’hébreu, la connaissance des bénédictions de base.

 

 
 

 

Le Consistoire régional de Champagne-Ardennes

Ce qui caractérise les six communautés juives qui composent ce CONSISTOIRE REGIONAL, c’est leur enracinement dans le « terroir » depuis au moins un millénaire. En effet, Reims, Troyes, Chalons en Champagne, Sens, Sedan-Charleville-Mézières, Epernay et Vitry-le-François ont chacune une histoire qui remonte au haut Moyen-âge.

Evidemment, la figure de « RACHI », Rabbi Chlomo Ben Itzhak, projette sur cette Région le rayonnement de cette personnalité, dont les commentaires de la Bible et du Talmud font autorité.
Les rapatriés installés dans cette Région ont insufflé de la vie à des Communautés devenues moribondes après la Shoah.

Les Communautés de Troyes et de Reims ont plus particulièrement bénéficié de cet apport de sang neuf, très attaché à la pratique religieuse et ambitionnant de se doter de tous les moyens de vivre une vie juive normale : offices, cacherout, mikvé, Talmud-Torah, respect des traditions et activités culturelles régulières.
La synagogue de Troyes dite "Synagogue RACHI" est installée dans un quartier riche d’histoire, le vieux Troyes, dans un environnement champenois et à l’intérieur d’un édifice dont les pans de bois, datant du XIVème siècle, ont été judicieusement mis en valeur par d’importants travaux depuis 1982.
La synagogue de Reims, édifiée en 1879, est le fruit du dynamisme des juifs d’Alsace et de Lorraine après la défaite de 1870. Durant les années 60, des familles juives d’Afrique du Nord sont venues s’installer à Reims. Cette communauté a un riche passé qui remonte au début du deuxième millénaire, puisque en 1077 on parle de juifs à Reims. Dès 1103, la Communauté habita une rue dont les noms successifs furent Vicus Judaeorum, rue de Gieu (Juifs) et rue des Elus.

Après quelques décennies de vie juive florissante, les autres Communautés ont eu tendance à s’étioler du fait du départ de nombreuses familles vers les grands centres de vie juive, dotés de structures communautaires développées et à proximité de centres d’études supérieures, permettant aux jeunes de gravir les échelons de l’ascenseur social, préoccupation prioritaire des parents juifs.
Y demeurent, cependant, un certain nombre de familles qui maintiennent une vie juive réduite aux offices des fêtes et aux réunions à caractère socio-culturel.

La démographie juive de la Région de CHAMPAGNE-ARDENNES semble suivre une courbe descendante, malgré le passé prestigieux de villes comme Sens où vécurent au XIIIème siècle les Tossafistes Isaac Ben SALOMON, Eliézer Moïse Nathan Halévi Ben YEHOUDA et le Talmudiste réputé Chimchon Ben ABRAHAM « le Prince de Sens ». A Sedan-Charleville-Mézières, malgré un effectif de quelques dizaines de familles, la vie communautaire se poursuit au rythme des fêtes et commémorations. Au XVIIème siècle la Communauté a connu des turbulences dues à l’alternance de tolérance et d’expulsions. Châlons en Champagne, dont on a célébré le centenaire de la synagogue en 1975, présente sensiblement les mêmes caractéristiques que Sens et Sedan, bien que la présence juive soit attestée dès le XIème sicèle. Grâce à RACHI et à ses disciples, les Tossafistes, dont une école existait à Châlons (alors « sur Marne »), le judaïsme champenois a connu une prospérité culturelle qui lui a valu un rayonnement mondial. Alors qu’Epernay connaît un sort comparable à celui de Sens, Châlons et Sedan, la Communauté de Vitry-le-François est réduite au seul bâtiment de la synagogue, construite après le deuxième conflit mondial grâce aux « dommages de guerre ».
La politique du Consistoire Central consistant à « ranimer » les communautés à démographie restreinte, devrait ouvrir de nouvelles perspectives à ces petites communautés dépourvues de cadres spirituels permanents.

Synagogue de Troyes

 

 

Thème
Manifestation
Lieu
Culture

Exposition de peinture

Centre Edmond Fleg
(8 bis rue de l'Eperon 75006 Paris)

Culture cours de Guémara de Rahamim Sebbag au Beth Halimoud 19h30 : Synagogue de Bordeaux
Conférence Donnée par le Grand Rabbin de France, Gilles BERNHEIM
"Les Yamim Nora'im"
20h00 : Grande Synagogue de Sarcelles (74 avenue Paul Valéry)
Jeunesse Chabbat Jeunes : Les jeunes assurent l'office
Toutes les Communautés
Communautés Visite du Président Joël Mergui Sarcelles

 

Programme complet des manifestations :

Paris Ile de France

Province

 

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