L’identification et le soutien à Israël sont dans l’ADN du Consistoire. Avant même la « résurrection » de l’Etat juif moderne, à l’époque du Yechouv, et bien sûr après son indépendance en 1948, notre institution a de tout temps défendu l’Etat hébreu. La gouvernance consistoriale a évolué, des générations de présidents, d’administrateurs et de rabbins se sont succédés, imprimant chacune son style et ses priorités, mais s’il est une ligne immuable qui a été le point commun de tous les leaderships consistoriaux, c’est bien ce soutien indéfectible et permanent à l’Etat juif qui s’est exprimé sous toutes les formes et à toute occasion.


ALIYA


L’émigration des Juifs français vers Israël a été, depuis plus de 50 ans, avec des hauts et des bas, un phénomène constant qui a fait de notre pays l’un des plus grands pourvoyeurs de Olim.
C’est ainsi que l’ensemble de nos structures religieuses, éducatives et culturelles, ont su former des générations de Juifs épanouis, bien dans leur peau, fiers de leur identité, qui voient dans la aliya l’aboutissement de leur parcours identitaire, le couronnement d’une vie juive pleinement assumée et authentique. Le judaïsme français peut ainsi s’enorgueillir d’avoir préparé une grande partie de ses membres à l’accomplissement sioniste rêvé par nos ancêtres. Et ce n’est pas la moindre de nos fiertés de voir cette aliya des Juifs de France présentée par les dirigeants politiques israéliens comme exemplaire et l’une des plus abouties de par le haut degré de conscience juive, mais aussi de formation professionnelle et universitaire des immigrants français.

Dire que le Consistoire joue un rôle déterminant dans le développement de l’identité juive et la préparation à la aliya serait un euphémisme, car, rappelons-le, notre institution est sur tous les fronts : l’administration du culte dans des centaines de synagogues, la formation des rabbins, l’organisation de la cacherout, l’éducation religieuse, les célébrations de bar-mitsva et de mariage, les conversions, les divorces, les inhumations, l’éducation informelle, cette multitude de programmes et d’évènements qui mettent à l’honneur la Torah, défendent la Mémoire et exaltent le Sionisme.

 


OULPANIM


L’enseignement de l’hébreu moderne a toujours occupé une place majeure dans la plupart de nos maisons communautaires, mais ces dernières années ils se sont généralisés et démocratisés grâce à un accord passé entre le Consistoire et l’Organisation sioniste mondiale. Ainsi cent trente classes ont pu fonctionner en région parisienne et en province pendant l’année qui a précédé l’épidémie du Covid. Grâce à cette convention, les étudiants en hébreu moderne dans nos synagogues se sont multipliés. Elle a permis d’offrir aux participants trente cours d’une heure et demie chacun, soit quarante-cinq heures réparties d’octobre à mai, pour un tarif modique.


En province, il y a eu une trentaine de classes dans onze villes. Certaines communautés sont particulièrement dynamiques, comme Bordeaux où fonctionnaient déjà trois classes pour un nombre de familles juives relativement faible dans l’agglomération. En Ile-de-France, le rabbin Haï Bellahsen, chef du département des communautés et chargé de la vie locale au Consistoire de Paris, rapporte qu’une centaine de classes étaient proposées au public sur au moins trente-cinq sites différents.


De fait, la convention Consistoire-OSM a comblé un manque criant. Aux futurs olim se sont joints ces milliers de Juifs français qui ont des proches - parfois très proches - en Israël et qui souhaitent communiquer facilement lorsqu’ils se rendent sur place. Par ailleurs, le renouveau identitaire auquel on assiste dans l’Hexagone se traduit dans un premier temps, chez les peu pratiquants, par une curiosité culturelle. Beaucoup veulent connaître la langue historique du peuple juif. Cela les amène à mieux comprendre les textes liturgiques et à se rapprocher des traditions cultuelles. Du coup, le succès des oulpanim a pour vertu de repeupler quelque peu des salles de prière dont certaines étaient en perte de vitesse. Une manifestation prometteuse de la fameuse « aliya interne » que le président du Consistoire, Joël Mergui, appelle de ses vœux depuis plusieurs années.

 


EVENEMENTIEL


En sus des centaines d’activités festives et mémorielles organisées chaque année dans nos communautés sur la thématique d’Israël, l’agenda officiel consistorial comporte plusieurs temps forts organisés en grand apparat et avec un public qui répond toujours présent massivement pour marquer cette symbiose du judaïsme français avec l’Etat hébreu.
Notre soutien à Israël ne s’est jamais démenti, même et surtout pas pendant cette longue période de « glaciation épidémique », aussi bien à travers les « cérémonies à distance » de Yom Yerushalaïm et de Yom Ha’atsma’out que nous avons su marquer avec tout le faste requis par la force symbolique de ces évènements, que par notre engagement sans faille pour appuyer l’Etat hébreu et contrecarrer les complicités et complaisances dont bénéficient ses ennemis les plus acharnés jusque sur le territoire français.

 

SOUTIEN POLITIQUE
La récente explosion de violences suscitée par le Hamas, qui a actionné un nombre record de roquettes, de missiles et de mortiers sur la population civile d’Israël, provoquant de nombreux morts et blessés, a été l’occasion pour nous de dénoncer ce crime abominable dont les conséquences auraient pu être cent fois plus dramatiques si Tsahal n’avait su lui opposer l’arme quasi imparable du Dôme de fer. A des milliers de kilomètres du théâtre des opérations, nous nous sentons bien sûr quelque peu frustrés et impuissants de ne pouvoir manifester à Israël un soutien plus effectif en plus de nos prières quotidiennes. Cependant nous n’avons pas manqué d’intervenir auprès des pouvoirs publics pour les alerter sur les dangers potentiels des manifestations pro palestiniennes à l’image des débordements antijuifs qui se sont produits en marge des manifestations de 2014 dans le secteur de Sarcelle et de la Bastille. Réjouissons-nous d’avoir été entendus à chaque fois.
L’amour d’Israël étant de tout temps au cœur de notre identité, sa flamme est aussi inextinguible et éternelle que le peuple juif lui-même :  « NETSAH’ ISRAËL LO YECHAKER » / l’éternité d’Israël ne sera jamais démentie (Samuel I, 15)


 
     
 
 
     
 
 
     
 
 
 
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