Marche pour la libération des otages à Paris, deux ans après le 7-Octobre |
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Dimanche 5 octobre, l'association Tous 7 octobre a organisé une grande marche citoyenne à Paris en soutien aux otages encore détenus à Gaza et en hommage aux victimes du pogrom, à laquelle de très nombreuses personnalités ont participé parmi lesquelles le Président du Consistoire de France Élie Korchia, le Président du Consistoire de Paris Joël Mergui, le Président du CRIF Yonathan Arfi, la Présidente de la Wizo Nathalie Riu-Guez, le Président du B'nai B’rith Philippe Meyer, la députée des français de l'étranger Caroline Yadan, la députée Constance Le Grip, Présidente du groupe d'études sur l'antisémitisme à l'Assemblée nationale, le philosophe Raphaël Enthoven ou encore le Maire de Béziers Robert Ménard.
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Comme cela fut rappelé par les organisateurs, "730 jours ont passé depuis le 7 octobre 2023, jour de l'attaque sans précédent du Hamas en Israël et à l'approche d'un second triste anniversaire, l'association a voulu organiser une grande marche à Paris pour la libération des 48 otages encore retenus à Gaza et en mémoire des plus de 1.200 victimes de ce pogrom".
Le même jour, des négociateurs israéliens et des négociateurs de l'organisation islamiste Hamas étaient attendus au Caire, en Egypte, pour entamer des discussions indirectes sur le plan présenté par le Président Donald Trump, dans l'optique de mettre fin à la guerre à Gaza.
Soutenue dans sa démarche par le Forum des familles d'otages à Tel Aviv, l'association a organisé d'une façon remarquable ce grand rassemblement, avec un départ du cortège à 14h30 de la place de la République et une arrivée deux heures plus tard sur la place Saint-Augustin.
Le Président Élie Korchia, qui était présent le matin même à un grand rassemblement devant la mairie de Levallois, a participé à toute cette grande marche aux côtés des responsables de l'association Tous 7-Octobre, jusqu'à l'arrivée du cortège sur la place Saint-Augustin.
Interrogé à l'occasion de cette manifestation, le président de l'association Jean-David Ichay a par ailleurs expliqué qu'il était "important de rappeler comment cette guerre a commencé" tout en précisant que cetre marche avait un double objectif, "rendre hommage aux 1200 victimes et appeler à la libération immédiate des 48 otages toujours retenus en captivité dans la bande de Gaza".
Ayant réuni plusieurs milliers de personnes, ce rassemblement a été un moment fort d’union, de souvenir et de soutien aux familles des otages et des victimes, en présence de membres des familles de Karine Journo, Matan Angrest, Elkana Bohbot et Evyatar David. |
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Au Panthéon, l'hommage solennel de la Nation à Robert Badinter |
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Jeudi 9 octobre, à l'invitation de l'Élysée, le Président du Consistoire de France Élie Korchia et le Grand rabbin de France Haïm Korsia ont assisté à la cérémonie d’entrée au Panthéon de Robert Badinter, afin de représenter le culte juif aux côtés des représentants des cultes catholique, protestant, musulman et bouddhiste.
De très nombreuses personnalités étaient aussi présentes pour assister à cette importante séquence mémorielle, parmi lesquelles le Président du Consistoire de Paris Joël Mergui, le Président du CRIF Yonathan Arfi, le Président de la FMS Pierre-François Veil, le Président de JEM Jean-François Bensahel ou encore le Président du B'nai B’rith Philippe Meyer. |
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Aux côtés de sa veuve, Elisabeth Badinter, et des membres de sa famille se trouvaient réunies de très nombreuses personnalités politiques, dont l'ancien Président de la République François Hollande, le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu, le ministre de la Justice Gérald Darmanin ainsi que les anciens Premiers ministres François Bayrou, Michel Barnier, Bernard Cazeneuve, Manuel Valls et Laurent Fabius.
Comme cela a été indiqué à cette occasion par l'Élysée, "44 ans après l’abolition de la peine capitale, le 9 octobre 1981, entre au Panthéon celui qui, fidèle aux valeurs universelles de la République Française, a obtenu l’abolition de la peine de mort. Figure incontournable de la justice, Garde des Sceaux, acteur déterminant de notre Histoire, ayant porté, à la demande de François Mitterrand, l’abolition de la peine de mort ainsi que des réformes fondamentales qui ont transformé la justice française, Robert Badinter est un héritier de 1789. Il incarne l’engagement de toute une vie pour la République".
Une veillée ouverte aux Français souhaitant honorer la mémoire de Robert Badinter avait été organisée précédemment dans la journée au sein du Conseil constitutionnel, dont Robert Badinter fut le charismatique Président de 1986 à 1995.
Par ailleurs, une foule intense s'était rendue aux abords de la rue Soufflot pour assister à la cérémonie d’entrée de Robert Badinter au Panthéon alors que sa tombe avait été lâchement et odieusement profanée le matin même, au cimetière de Bagneux.
“Monsieur Badinter, ce que vous nous laissez, ce ne sont pas des certitudes, ce sont des repères. Vous nous avez appris que la justice est fragile”, a notamment déclaré une auditrice de justice à l’École nationale de la magistrature (ENM), aux portes du Panthéon, devant un hémicycle constitué d'avocats, de jeunes avocats du Barreau de Paris et de jeunes élèves de l'ENM.
La Présidente de l'assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet avait quant à elle déclaré avec justesse avant la cérémonie que Robert Badinter entrait au Panthéon "porté par la gratitude de toute une Nation. Dans l’hémicycle, sa voix continue de résonner. Celle qui fit triompher la justice sur la peur, l’humanité sur la vengeance, la raison sur la mort". |
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Soirée du Crif en hommage aux victimes du 7-Octobre et pour la libération des otages |
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Dimanche 5 octobre, le Président du Consistoire de France Élie Korchia, le Grand rabbin de France Haïm Korsia, le Président du Consistoire de Paris Joël Mergui et le Grand rabbin de Paris Michel Gugenheim ont assisté à la soirée organisée par le CRIF en mémoire des victimes du 7-Octobre et en soutien aux 48 otages retenus par le Hamas.
Près de 2000 personnes ont assisté à cet événement dans l'enceinte de la salle Pleyel, dont de nombreuses personnalités publiques et politiques parmi lesquelles Manuel Valls, ministre des Outre-mer, Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations, ainsi que les anciens Premiers ministres Michel Barnier et Bernard Cazeneuve. |
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Étaient également présents Xavier Bertrand, les députés Caroline Yadan, Constance Le Grip, Jérôme Guedj, Emmanuel Grégoire, Joséphine Missoffe, Emmanuelle Hoffmann et Jérémy Patrier-Leitus, ainsi que le sénateur Hervé Marseille.
Dans la salle, les familles de Karine Journo, franco-israélienne assassinée le 7-Octobre, de Matan Angrest, d'Evyatar David et d'Elkana Bohbot, toujours otages à Gaza, étaient également présentes pour assister à cette soirée émouvante.
Le président du Crif Yonathan Arfi a notamment rappelé avec force et émotion dans son discours introductif que pour ces familles, "chaque heure depuis deux ans est une éternité".
Tables rondes, débats, interludes musicales, prises de paroles et lectures ont rythmé cette soirée.
Parmi les temps forts de la soirée, des textes consacrés aux "Enfants du 7-Octobre" ont été lus sur scène par le Président du Consistoire de France Élie Korchia, le Président du FSJU Ariel Goldmann, le président de la Licra Mario Stasi, l'essayiste Amine El Khatmi, la Vice-présidente de l’UEJF Léa Hanoune et la Secrétaire-générale de l’Union des lycéens juifs de France, Ida Kogel.
Arthur Essebag, Caroline Fourest, Sophia Aram, Joann Sfar, Raphaël Enthoven, Gérard Darmon ainsi que l'ambassadeur d'Israël en France Josh Zarka sont notamment intervenus sur scène.
Enfin, le Grand Rabbin de France Haïm Korsia a lu la prière pour la République avant que La Marseillaise soit entonnée par l’assemblée. |
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Joël Mergui accueille les parents de Shani Louk et Daniel Sharabi au CEJ pour les commémorations du 7 octobre |
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La synagogue Safra a chaleureusement accueilli Nissim et Ricarda Louk, et Daniel Sharabi lors de l'office de Shabat du 4 octobre. Ils ont livré des témoignages poignants lors de l’office du Shabbat matin auquel ils ont participé et durant lequel ils sont montés à la Torah. Un grand Kiddouch a été organisé en leur honneur, marquant un moment de solidarité et de prière collective.
Nissim et Ricarda Louk, parents de Shani Louk, ont partagé leur témoignage émouvant, insistant sur le fait que, malgré la tragédie vécue, le peuple Juif doit apporter la lumière au monde. Ils ont souligné l'importance de rester unis et de poursuivre la mission spirituelle de la communauté. |
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Daniel Sharabi, survivant du 7 octobre et héros qui a pris les armes pour sauver des vies, a également pris la parole. Il a exhorté la communauté à prier, réciter des Tehilim et à rester unie dans cette épreuve.
Joël Mergui les a chaleureusement remerciés, et rappelé l'importance pour les Juifs vivant en dehors d'Israël, de rester mobilisés dans nos synagogues et centres communautaires pour donner davantage de force à l'ensemble du peuple juif. Il a rappelé à la veille des commémorations du pogrom du 7octobre, l’espoir réel de voir la libération des otages. |
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Élie Korchia à la Mairie de Levallois en hommage aux victimes du 7-Octobre et en soutien aux otages |
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Dimanche 5 octobre, deux ans après le pogrom commis par le Hamas en Israël, le Président du Consistoire de France Élie Korchia a participé au grand rassemblement qui s'est déroulé sur le parvis de la mairie de Levallois, en hommage aux 1200 victimes et en soutien aux 48 otages toujours retenus en captivité dans la bande de Gaza.
Cet événement, aussi émouvant que remarquablement organisé, a rassemblé près de 800 personnes à l'appel conjoint de l'ACCIL Levallois et de l'association Tous 7-Octobre. |
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Le Vice-président de l'ACCIL Ari Assayag a introduit la cérémonie en remerciant pour son concours essentiel et précieux la municipalité et Madame le Maire de Levallois Agnès Pottier-Dumas, tout en saluant les personnalités présentes et les bénévoles nombreux de l'association Tous 7-Octobre.
Après la lecture des noms des 48 otages et des 51 compatriotes assassinés le 7-Octobre, des prises de parole fortes et engagées ont été prononcées à la tribune par le Président du Consistoire de France Élie Korchia, le Président du CRIF Yonathan Arfi, la Vice-présidente de l'association Tous 7-Octobre Céline Attal, le sénateur Roger Karoutchi, la Présidente du Collectif 7-Octobre Aurélie Assouline, la Maire de Levallois Agnès Pottier-Dumas ainsi que le Rabbin de Levallois Chalom Lellouche, qui a clôturé les prises de parole par la prière pour la République, la prière du Souvenir et la prière pour la libération des otages.
On se souviendra notamment des paroles fortes d'Agnès Pottier-Dumas, qui a tenu à exprimer "notre solidarité aux familles des otages et entourer notamment la famille Journo dont la fille Karine, franco-israélienne, a été massacrée au festival Nova. En guise de toute dépouille, ses parents, qui ont témoigné aujourd’hui, se sont vus remettre trois de ses dents. Il ne restait rien d’autre de leur fille... N'oublions jamais que le 7-Octobre, il y a eu un agresseur, le Hamas, et un agressé, l’Etat d’Israël".
Un hommage tout particulier a en effet été rendu lors de cet événement aux parents de Karine Journo (zal), jeune Française de 24 ans qui n’est jamais revenue du festival Nova le 7 octobre.
En présence de son épouse Inbal, le père de Karine, Doron, a ému toute l'assemblée par la puissance de son témoignage, qui restera à l'évidence gravé dans le cœur de tous les participants.
Et l'on retiendra pour toujours ses derniers mots : "Parents, dites chaque jour à vos enfants que vous les aimez". |
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Les présidents des communautés juives de Paris et d’Île-de-France réunis sous la soucca de La Victoire autour du Président du Consistoire de Paris et du Grand Rabbin de Paris |
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C’est dans une atmosphère à la fois chaleureuse et empreinte de spiritualité que s’est tenu, comme chaque année, le repas de Souccot sous la soucca de la Grande Synagogue de la Victoire, en présence des présidents des communautés juives de Paris et d’Île-de-France ainsi que du personnel du Consistoire de Paris. La soucca était comble, témoignant de la vitalité et de l’attachement de tous à ce rendez-vous fraternel.
Deux allocutions ont marqué cette rencontre : celle du Président du Consistoire de Paris, Joël Mergui, et celle du Grand Rabbin de Paris, Michel Gugenheim. |
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Joël Mergui a d’abord rappelé le lien indéfectible entre la tradition et la synagogue de La Victoire, symbole historique et spirituel du judaïsme français. Il a exprimé sa reconnaissance envers l’ensemble des acteurs du Consistoire de Paris — administrateurs, permanents, bénévoles, responsables communautaires et religieux — soulignant que la diversité des engagements et des profils fait la force de l’institution.
Revenant sur la symbolique profonde de Souccot, il a évoqué la précarité de la soucca comme métaphore de la condition juive en diaspora : savoir bâtir et investir malgré les incertitudes. Il a aussi rappelé la signification des quatre espèces, reflet de l’unité dans la diversité du peuple juif, et la nécessité de protéger les plus vulnérables tout en soutenant les leaders de la communauté.
Face aux défis actuels, Joël Mergui a insisté sur la résilience et l’unité de la communauté, évoquant la kippa jaune comme symbole de vigilance et d’espoir, et appelant à poursuivre les projets communautaires et le plan de transformation du Consistoire de Paris avec détermination et confiance.
Le Grand Rabbin de Paris a, pour sa part, offert un éclairage halakhique et spirituel sur Souccot. Il a rappelé que manger dans la soucca constitue une mitsva tout au long de la fête, en souvenir de la sortie d’Égypte et des souccot dans lesquelles D.ieu a abrité les enfants d’Israël. Citant le débat talmudique entre Rabbi Eliezer et Rabbi Akiva, il a montré que les deux lectures — nuées divines ou cabanes matérielles — expriment ensemble la double dimension de protection et de fragilité.
Le Grand Rabbin a conclu en soulignant la leçon contemporaine de Souccot : apprendre à vivre dans la précarité avec foi et sourire, à garder espoir en la protection divine, et à prier pour qu’Israël connaisse enfin la paix et le retour des otages.
Le Hazan de la synagogue de La Victoire a ensuite entraîné l’assemblée dans des chants traditionnels de Souccot, que tous ont repris en chœur, dans une ambiance de joie partagée et d’unité communautaire. |
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Élie Korchia au "déjeuner républicain" sous la Soucca de l’ECUJE |
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Jeudi 9 octobre, le Président du Consistoire de France Élie Korchia a participé au traditionnel "déjeuner républicain" sous la Soucca de l'ECUJE, à l'invitation du Président de L'ECUJE Yves Rouas et de son directeur général Gad Ibgui.
Dans leurs interventions introductives, Gad Ibgui puis Yves Rouas sont revenus sur la signification et l'importance de ce moment unique de partage sous la Soucca ainsi que sur la joie et l'unité symbolisés par ce déjeuner, qui est organisé chaque année dans un climat à la fois profondément spirituel et assurément républicain.
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Pour cette édition 2025, en cette nouvelle année 5786 du calendrier hébraïque, l'ECUJE a ainsi reçu dans la Soucca des personnalités du monde associatif et politique.
À l'image du Président du Consistoire de France Élie Korchia, du Président de la FMS Pierre-François Veil, des députés Caroline Yadan, Emmanuel Grégoire et Pouria Amirshahi, du sénateur Rémi Féraud, de la maire du 10ème arrondissement Alexandra Cordebard, des maires-adjointes de Paris Laurence Patrice, Karen Taieb et Pénélope Komitès, de l'imam Hassen Chalghoumi ainsi que du Président d'honneur du CRIF Francis Kalifat. |
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Journée mémorielle "Les Voix du 7 Octobre - 2 ans debout" aux Salons Hoche |
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Dimanche 5 octobre, près de 1500 personnes ont participé à une après-midi de commémoration organisée par le Collectif 7 Octobre, présidé par Aurélie Assouline, en hommage aux victimes du 7 octobre 2023 et en soutien aux survivants et familles d’otages, au sein des Salons Hoche à Paris.
De nombreuses personnalités politiques et associatives étaient présentes à cette occasion, parmi lesquelles le Président du Consistoire de France Élie Korchia, le Président du Consistoire de Paris Joël Mergui, le Président du CRIF Yonathan Arfi, le Président du KKL de France Robert Zbili, le Grand rabbin Moché Lewin et le Rabbin Chalom Lellouche. |
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L’invitée d’honneur, Colette Zaïf, 89 ans, rescapée de la Shoah, a bouleversé l’assistance par sa présence et son engagement exemplaire : quelques mois plus tôt, elle avait tenu à participer, toute une nuit durant, à la pose des affiches des otages avec les bénévoles du collectif.
Trois tables rondes ont rythmé la journée et la première sur "Le sens des maux et des mots" a réuni Nathan Devers, Paul Melun et Nora Bussigny.
La seconde table ronde avait pour thème "Résister par la mémoire" et a réuni Ricarda et Nissim Louk, parents de Shani Louk, et Daniel Sharabi, survivant du Festival Nova et fondateur de l’association A Future for the Survivors and Wounded.
La 3ème table ronde avait pour thème "Comment combattre l’antisémitisme et l’antisionisme ?" avec Rafael Amselem et Jonathan Hayoun.
La projection du documentaire consacré à Daniel Sharabi a aussi profondément ému l'assistance. Rescapé du massacre du Festival Nova, il a sauvé près de 80 personnes en affrontant une quarantaine de terroristes. Son frère Yossi demeure captif à Gaza. L’association qu’il a créée, A Future for the Survivors and Wounded, a bénéficié des dons collectés au cours de l’événement.
Cette après-midi, marquée par une émotion intense, a ainsi témoigné de la force du souvenir, de la solidarité du monde juif et de ses amis, et de la volonté commune de ne jamais oublier. |
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Élie Korchia à la soirée d'hommage à Alfred Dreyfus à la Maison du Barreau de Paris |
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Jeudi 9 octobre, à l'invitation de l’Association internationale des avocats et juristes juifs (AIJJ), créée par le Prix Nobel de la Paix René Cassin et présidée par Me Jacques Cohen, le Président du Consistoire de France, Me Élie Korchia a assisté à la Maison du Barreau de Paris à une soirée d'hommage à Alfred Dreyfus, autour de la projection du film de Roman Polanski "J'accuse" (César de la meilleure réalisation et de la meilleure adaptation en 2020).
Pour mémoire, de 1894, année de son arrestation, au 12 juillet 1906, date de l'arrêt mettant fin judiciairement à l'Affaire, Alfred Dreyfus aura connu deux procès, l'emprisonnement et le bagne sur l'île du Diable en Guyane. |
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En octobre 1894, le jeune capitaine d’artillerie Alfred Dreyfus, citoyen français et juif alsacien, était en effet accusé à tort par son état-major de haute trahison. Tournant majeur dans l’histoire politique française, l’affrontement entre dreyfusards et anti dreyfusards aura engendré des clivages idéologiques qui ont perduré tout au long du XXe siècle.
En cette année 2025, le Président de la République a décidé d'instaurer le 12 juillet, une "journée nationale de commémoration de la réhabilitation par la justice d'Alfred Dreyfus".
La première cérémonie aura ainsi lieu en 2026, à l'occasion du 120ème anniversaire de la reconnaissance par la Cour de cassation de l'innocence du capitaine.
"Ainsi, Alfred Dreyfus et ceux qui combattirent à travers lui pour la Liberté, l'Égalité et la Fraternité continueront d'être l'exemple qui doit inspirer notre conduite" avait alors indiqué l'Élysée.
Par ailleurs, une remarquable exposition a eu lieu au mahJ à l'été dernier, "pour rappeler les grandes étapes de ce moment crucial de l’histoire de France, dont l'une des nombreuses conséquences fut la loi de séparation des Églises et de l’État en 1905". |
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CEJ - 12/10 Birkat Cohanim |
| La Victoire - 20/10 Oulpan d'hébreu
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Nazareth - 28/10
Conférence rabbin Torjman | | |
Nazareth - 03/11 Séminaire femmes |
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Horaires de Chabbat Soukot |
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Paris 18.52 - 19.56 Lille 18.47 - 19.53 Strasbourg 18.31 - 19.34 Lyon 18.45 - 19.47 Nice 18.37 - 19.37 Marseille 18.45 - 19.45 Montpellier 18.51 - 19.51 Toulouse 19.01 - 20.01 Bordeaux 19.08 - 20.08 Metz 18.37 - 19.41 |
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